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Croissance économique : Bank Al-Maghrib très attendu
Publié dans Les ECO le 14 - 03 - 2016

Un sondage online de Flm réalisé exclusivement pour les Inspirations ECO révèle qu'une majorité des Marocains croit BAM capable de relancer la croissance économique.
Une part de 80% des 627 internautes ayant répondu à la question de Flm, pense que Bank Al-Maghrib peut relancer la croissance économique. Seuls 20% sont d'un avis contraire et ne font pas confiance à la Banque centrale dans cette mission. Notons, en préambule, que la mission de Bank Al-Maghrib ne touche pas directement la mission de croissance économique ou de lutte contre le chômage. En effet, BAM a surtout le privilège de l'émission de la monnaie et la mission d'assurer la supervision du système bancaire. Aussi, la Banque centrale a pour responsabilité de mener la politique monétaire avec, pour objectif fondamental, la stabilité des prix. Enfin, pour la politique de change, les statuts confient à Bank Al-Maghrib la détermination des rapports entre le dirham et les devises, dans le cadre du régime de change et de la parité du dirham, fixés par voie réglementaire, ainsi que la détention et la gestion des réserves de change. C'est ainsi que ceux qui pensent que BAM peut relancer la croissance économique, ont partiellement raison. En effet, en temps normal, la baisse des taux d'intérêt est une mesure d'appui à la croissance économique en bonne orthodoxie doctrinaire. Il en est de même pour une dépréciation douce de la monnaie nationale. Surtout, BAM peut mener agressivement une politique accommodante à la FED ou à la BCE, en rachetant aux Banques et aux autres acteurs financiers, les titres détenus dans leurs bilans. Indirectement, ceci s'assimile à de la création monétaire, lissée dans le temps en tablant sur la relance de la croissance économique qui épongerait ces liquidités.
Les politiques non-conventionnelles limitées
Toutefois, malgré leur statut minoritaire, les sceptiques ont aussi raison, car à l'international, l'expérience a montré que des politiques monétaires non-conventionnelles s'étiolent dans le temps, surtout quand les gouvernements ne prennent pas le relais. Logiquement, la bouffée d'oxygène des banques centrales avec les larges programmes de rachats d'actifs et de taux nuls, devait servir aux gouvernements pour prendre de bonnes décisions. Celles-ci concernent la remise en ordre des finances publiques, le recentrage de l'Etat sur les missions régaliennes et la réforme du droit du travail. Or, en absence de réactions appropriées des gouvernements, les banques centrales se retrouvent quasiment impuissantes actuellement, ne pouvant doper tout le temps les marchés financiers et l'économie par des injections de liquidités qu'il faudra bien éponger un jour. Surtout, le cauchemar est un scénario à la japonaise avec des banques centrales impuissantes et une déflation qui s'installe pour plusieurs décennies.
Farid Mezouar
Directeur de FL Markets.
Les Inspirations ECO : Est-ce que BAM a pris des mesures de relance économique ?
Farid Mezouar : Oui car BAM a baissé son taux directeur deux fois en 2014, le ramenant au niveau de 2,5%. Aussi, le taux de réserves obligatoires, a été ramené au niveau de 2%. De plus, récemment, BAM a tiré la sonnette d'alarme sur le ralentissement de la croissance des crédits. Toutefois, en toute logique, la Banque centrale n'a pas encore lancé de politique accommodante à large échelle surtout qu'un tel cadeau accordé aux marchés financiers, nécessite une maturité des acteurs en plus d'un accompagnement gouvernemental.
Qu'en est-il du taux de change ?
Sans rentrer dans les détails, le dirham est arrimé à deux monnaies plutôt fortes pour une économie émergente. Il s'agit de l'euro et du dollar qui font que, globalement, certains indicateurs marcoéconomiques ne correspondent pas à ceux d'un pays ayant un déficit de croissance. C'est le cas, par exemple, du taux d'inflation structurellement inférieur à 2% ou du taux de croissance des crédits assez bas. Le taux de change, pourrait être le prochain levier de relance économique, utilisé avec parcimonie par la Banque centrale. l


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