Le roi Mohammed VI./DR Le roi Mohammed VI a affirmé que «les élections ne devraient pas avoir pour objectif d'obtenir des postes, mais elles devraient être dédiées au seul service du citoyen», tout en insistant que «le vote est un droit et un devoir national». Dans un discours adressé jeudi soir à la Nation à l'occasion du 62e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple, le souverain a souligné qu'il appartient aux partis politiques et aux candidats de convaincre les citoyens, «par leur sérieux, et par la qualité et le réalisme de leurs programmes», affirmant qu'«ils ont le devoir de leur exposer clairement leur vision et d'établir une bonne communication avec eux». Mohammed VI a, de même, appelé les acteurs de la société civile et les organisations syndicales à s'impliquer fortement dans la mobilisation des citoyens et leur incitation à participer à l'opération électorale. Le roi a mis en avant dans ce cadre «le pouvoir dont le citoyen dispose pour préserver ses intérêts (...) demander des comptes aux élus et les changer le cas échéant». «Le vote est un droit et un devoir national. C'est une lourde charge qu'il vous incombe d'assumer. C'est un moyen que vous détenez entre les mains pour modifier la méthode de gestion quotidienne de vos affaires, ou de maintenir et consacrer la situation déjà en place, bonne ou mauvaise», a dit le roi. «Vous devez savoir que l'élection au suffrage direct du président et des membres du Conseil de la Région vous confère un pouvoir décisionnel dans le choix de votre représentant. Vous devez vous en remettre à votre conscience et faire le bon choix. Car vous n'aurez pas le droit, demain, de vous plaindre de la mauvaise gestion ou de la faiblesse des prestations qui vous seront fournies», a expliqué Mohammed VI dans son discours. Le souverain a relevé, par ailleurs, que c'est un motif de satisfaction que de voir s'accroitre le nombre d'électeurs qui se sont inscrits sur les listes électorales pour la première fois, alors qu'ils boudaient les scrutins précédents, en raison de leur mécontentement du travail des Conseils élus.