Le Burkina Faso salue l'engagement de S.M. le Roi pour la coopération Sud-Sud    Le taux de réponse du gouvernement aux questions écrites a atteint 70,81%    Canada : Mark Carney, portrait d'un banquier devenu premier ministre    Hilale réfute les allégations algériennes sur le Sahara marocain    Revue de presse de ce mardi 29 avril 2025    1er Mai : Les syndicats sonnent l'alarme face à la crise sociale    Marsa Maroc primée aux trophées de la Fondation Diplomatique    L'ONDA annonce un retour à la normale dans les aéroports du Royaume    Eurobonds : le Maroc signe un retour ambitieux sur les marchés financiers internationaux    La Bourse de Casablanca clôture en territoire négatif    La ville de Cadix s'intéresse à la reprise du flux maritime avec le Maroc    USA/Immigration: Donald Trump signe un décret sur les « villes sanctuaires »    Espagne : mise en place d'une commission d'enquête après la méga-panne électrique    Quand la panne en Espagne et Portugal rappelle le « kit de survie » européen    Le réseau énergétique espagnol « exclut une cyberattaque comme cause de la panne »    Canada : Le libéral Mark Carney remporte les législatives    Arsenal-PSG : et si l'Europe s'apprêtait à accueillir un nouveau roi ?    Hakimi devant Mohamed Salah et Brahim Diaz en nombre de titres en Europe    Futsal féminin : Sayeh remercie Dguig et vise le sacre africain    Températures prévues pour le mercredi 30 avril 2025    France : Gabriel Attal plaide pour l'interdiction des réseaux sociaux aux jeunes de moins de 15 ans    Plages : 93% des eaux de baignade conformes aux normes de qualité    L'Ethiopienne Tigst Assefa domine le Marathon de Londres    L'Ethiopie affiche une croissance solide    Maroc-Sahel. L'Algérie qui parle, le Maroc qui crée    Le Rwanda, les Emirats et la Malaisie s'accordent pour développer l'IA    SIEL 2025 : Les enfants parlementaires plaident pour une justice adaptée aux enfants    24 pays se donnent rendez-vous au STLOUIS'DOCS    ''Jazzin' Rock'' : Quand le rock se réinvente en jazz à Casablanca    Mawazine 2025 : la reine de l'afropop Yemi Alade attendue sur la scène Bouregreg    Le temps qu'il fera ce mardi 29 avril    Panne d'électricité en Espagne : risque de perturbations au Maroc    Violences des élèves dans les écoles : Berrada parie sur les caméras de surveillance    Berkane VS Constantine : Si ce n'était qu'une question de qualif !    Glasgow Rangers : Deux distinctions personnelles décernées à Igamane    1⁄2 Finale CAN(f). Futsal Maroc 25 : Ce soir, les Lionnes visent la qualification pour la Finale et la CDM Philippines 25 !    Le Maroc participe au 7e Sommet culturel d'Abou Dhabi    SIEL 2025 : Plus de 403.000 visiteurs recensés    "The HERDS" : une parade monumentale pour le climat fait escale au Maroc    De nouveaux ambassadeurs nommés par le Roi Mohammed VI    CAF : Fouzi Lekjaa nommé 1er vice-président    Le 1er Dou Al-Qiida 1446H correspondra au mardi 29 avril 2025 (Ministère des Habous et des Affaires islamiques)    Élection du pape: Le conclave commencera le 7 mai    Une tragédie à Oran révèle les priorités du régime algérien, loin des souffrances de ses citoyens    Les prévisions du lundi 28 avril    Dakhla : le rap marocain conquiert le désert avec STORMY    En Couv'. Rap'industrie : les beats font riche    L'escalade des tensions entre l'Inde et le Pakistan après la décision de couper l'eau    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Zimbabwe, croissance à «huis clos»
Publié dans Les ECO le 03 - 09 - 2013

L'économie la plus «fermée» d'Afrique tente tant bien que mal de repartir. La tâche s'avère ardue : l'Etat revoit ses perspectives de croissance à 3,5%. L'agriculture et le secteur minier devraient tirer la dynamique vers le haut.
Après près d'une décennie de l'une des manifestations les plus prononcées, en Afrique et dans le monde, de l'autarcie et du renfermement économique, caractérisée par une dégringolade de la croissance et une hyperinflation pesante, le Zimbabwe cherche toujours sa voie. Au 31 juillet dernier, le pays reconduisait à sa tête pour un énième mandant, le dictateur – assumé et affirmé - Robert Mugabe, initiateur d'une politique économique d'un autre âge, qui a fini par mettre le pays à genoux (80% de taux de chômage chez les jeunes et une inflation de 5% en 2012). La reprise, entamée depuis 2009 suite à la stabilisation de la vie politique, n'est qu'éphémère. Pour 2013, le ministère Zimbabwéen vient de revoir sensiblement à la baisse les perspectives de croissance du pays, passant de 5% au début de l'année à 3,5%, d'après les dernières actualisations. Ce chiffre est pourtant bien plus optimiste que les projections des organismes internationaux et s'inscrit en nette régression par rapport aux 5% enregistrés en 2012. Les incertitudes liées aux dernières élections présidentielles ont ralenti, voire paralysé pendant plusieurs mois l'activité économique. C'est dire que l'espoir d'un redémarrage rapide est quasi irréalisable, pour l'une des économies les plus «riches» du continent.
La croissance vient du sous-sol
Riche, le Zimbabwe l'est bien, en effet. La qualité de son sous-sol en ferait rougir plus d'un de l'autre coté de l'Atlantique. La dynamique économique est fortement liée à l'exploitation des ressources minières : platine, charbon, or, diamant, chrome, nickel, cuivre, fer, etc. Depuis 2009, justement, le secteur minier a significativement contribué à «redynamiser» la croissance du pays. Sa contribution aux richesses nationales (PIB) est passée de 10,2% dans les années 90 à 16.9%, en une seule décennie. Evidemment, cette hausse de l'activité minière a fortement déteint sur les exportations. Celles-ci ont connu une croissance exceptionnelle de près de 230% sur la période allant de 2009 à 2011. Sur cette même année, le secteur minier représentait 47% des exportations du pays, et 64% en 2012. Cette part est principalement constituée de platine (43%), de ressources aurifères (28%) et de diamants (20%). Toutefois, le niveau élevé de la corruption et de la mauvaise gouvernance, dans ce secteur, donnent un aperçu sur la mauvaise répartition des recettes financières qui en sont tirées, et le peu de transparence qui les entoure.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.