Le cabinet international PwC a sondé 301 dirigeants -dont 19 chefs d'entreprises africains- sur leur dynamique d'activité pour les 12 prochains mois. Résultat: 91% d'entre eux se disent «confiants» (dont 56% «très confiants»). Les patrons du continent seraient même plus enthousiastes que la moyenne mondiale, dépassant de 10 points les 81% des autres dirigeants. «Cette confiance ne s'altère pas lorsqu'on envisage le moyen terme, puisque les dirigeants africains sont aussi nombreux (91%) à se montrer confiants dans la progression de leur chiffre d'affaires pour les 3 prochaines années», ajoute PwC. «Mais, les entreprises africaines doivent se préparer à faire face à de nombreux risques», précise le cabinet. Quels sont ces risques? Il s'agit des chocs financiers, du phénomène de la corruption, des évolutions et instabilités politiques, des mouvements sociaux, de la cyber-sécurité, etc. Dans cette liste, le risque économique se place au premier rang (77%), se positionnant ainsi comme la menace qui hante le plus nos entepreneurs. Il devance la corruption (75% contre seulement 41% au niveau mondial), l'excès de réglementation (72%) et le poids de la fiscalité (71%). «La corruption, justement, est considérée par les trois quarts des dirigeants africains comme un obstacle à leur croissance», explique les experts du PwC. Dans cette perspective, trois quarts des CEO africains anticipent des changements dans leur stratégie de gestion des risques.