Nous l'avions bien compris en 2006, date de la sortie du premier volet de «Cars». L'intrigue de ce film d'animation produit par Studio Pixar, n'a ni queue, ni tête. Une caractéristique propre à cette production hollywoodienne qui a eu un succès phénoménal. Cinq ans après, le fameux studio récidive et produit «Cars2». Dans les salles marocaines depuis une semaine, ce film ne peut en aucun être comparé à Toy Story ou Wall-E, qui avaient bouleversé le monde du cinéma d'animation. Toutefois, «Cars2» tient la route, grâce notamment à un scénario qui conduit Flash McQuenn, la star des circuits automobiles et son fidèle compagnon Martin, la dépanneuse, dans différentes villes du monde. De Londres à Paris, en passant par Tokyo et Monte-Carlo, les héros à quatre roues sillonnent le monde. Mais, tout s'embrouille dans la tête du spectateur lorsque les accidents ne cessent de se produire lors du tournoi international auquel Flash McQuenn participe. Ce tournoi, censé promouvoir un carburant écologique est présentcomme une source de pollution. L'histoire s'avère incohérente et le seul refuge demeure les belles images 3D du film. En effet, l'itinéraire des héros a permis à Pixar d'offrir aux spectateurs des images 3D réussies et hautes en couleurs. Bref, «Cars2» qui n'a pas été très bien accueilli par la presse américaine, offre, malgré tout des moments de plaisir et aborde des sujets profonds, notamment l'amitié.