Le Maroc va désormais autoriser l'avortement en cas de viol et d'inceste ou de graves malformations, mais aussi de maladies incurables et fœtales. C'est ce qu'a annoncé vendredi le Palais royal, au terme d'un long débat sur les avortements clandestins au Maroc. Cette légalisation restera limitée à ces seuls cas. Selon la même source, Mohammed VI a donné ses instructions pour «traduire les conclusions de ces consultations en un projet de dispositions juridiques dans le but de les inclure dans le Code pénal». Pour les autres types d'avortements, la loi punit ces interruptions volontaires de grossesse (IVG) de peines allant d'un à cinq ans de prison ferme.