La satisfaction affichée par le patronat quant à la dynamique enclenchée du financement des TPME augure aujourd'hui de jours meilleurs pour la trésorerie des très petites et moyennes entreprises. En effet, le financement de ce tissu entrepreneurial a toujours été jusque là l'épine dans le pied du développement de cette catégorie d'entreprises. La tempête de la conjoncture aura fini par rendre la politique nationale de soutien financier de ces opérateurs économiques encore plus urgente. Du côté de la Banque centrale, c'est une mobilisation générale qui a été observée ces derniers mois pour finalement, en cette veille de vacances, venir rassurer ce tissu entrepreneurial à travers l'annonce de différents fonds de soutien mis en œuvre. Cette même dynamique a été portée par d'autres acteurs financiers nationaux, tels que l'ANPME ou encore la CGG, pour témoigner d'un travail de coordination mené et qui porte vraisemblablement ses fruits. Plus encore, cette coordination opérée également avec le patronat aura permis de sonder efficacement les besoins des TPME nationales, pour dresser un plan d'action en bonne et due forme. Il reste aujourd'hui à savoir dans quelle condition ce dernier sera mis en œuvre. Pour le patronat, le satisfecit affiché reste clairement tributaire d'une rapidité dans le déploiement des différentes mesures et d'une implication claire du secteur bancaire, qui devra être informé de ces mêmes mesures. Le satisfecit est donc conditionné.
