Lors de la 58e session du Conseil des droits de l'homme à Genève, Luisa Vasconcelos Silva E Souza, intervenant au nom de l'ONG Réseau Unité pour le développement de la Mauritanie, a salué le rapport de la Rapporteuse spéciale, Mary Lawlor, soulignant l'urgence de protéger les défenseurs des droits humains, particulièrement ceux œuvrant en zones de conflit. Dans ce contexte, elle a alerté sur la situation préoccupante dans les camps de réfugiés sahraouis, où ces militants sont soumis à une surveillance constante et à des restrictions drastiques, notamment l'interdiction de créer des associations. De plus, elle a dénoncé l'absence d'accès à Internet, qui prive ces défenseurs d'un outil essentiel pour documenter et signaler les violations des droits humains, accentuant ainsi leur isolement et leur vulnérabilité. En conséquence, Vasconcelos Silva E Souza a exhorté la Rapporteuse spéciale à inclure ces violations dans ses futurs rapports et à recommander aux autorités concernées de garantir la liberté d'association, assurer un accès libre à l'information et renforcer la protection des défenseurs en zone de conflit. Enfin, elle a appelé la communauté internationale à amplifier leur voix et à œuvrer pour leur reconnaissance et leur protection.