Le souverain a récemment inauguré un centre dédié aux très petites entreprises solidaires dans la préfecture de Ben Msik. Cette nouvelle structure est érigée sur une superficie de 7.697 m2 pouvant accueillir 80 entreprises opérant dans les secteurs de l'informatique et des services ainsi que des structures actives dans le domaine de la production. Les porteurs de projet à Ben Msik ont désormais un centre dédié aux très petites entreprises solidaires. Cette structure présentée comme «inédite en matière d'accompagnement des porteurs de projets» par son directeur Hassan Charaf est érigée sur une superficie de 7.697 m2 pouvant accueillir 80 entreprises. Plus encore, le centre, récemment inauguré par le souverain, vise à promouvoir l'esprit d'entreprise et à donner l'occasion aux porteurs de projets sélectionnés de créer leurs entreprises pour mettre en œuvre leurs projets. Dans un premier temps, cette nouvelle structure accueillera 29 entreprises opérant dans les secteurs de l'informatique et des services et 51 entreprises actives dans le domaine de la production. Elle veut offrir aux jeunes entrepreneurs en difficulté des locaux provisoires. Dans ce sillage, les porteurs de projets sélectionnés bénéficieront d'une formation approfondie dans les domaines techniques ainsi que dans la gestion et le management. Au niveau des infrastructures, des espaces ont été aménagés et équipés au sein du centre et mis gratuitement à la disposition des porteurs de projets sélectionnés pendant 18 mois. En termes d'investissements, ce centre des très petites entreprises a mobilisé près de 42,6 MDH. Rappelons que cet investissement s'inscrit dans le soutien d'une dynamique globale qui vise essentiellement à renforcer le développement des TPE et l'auto-emploi. Ces deux points sont aujourd'hui considérés comme étant les 2 leviers utilisés comme de véritables ponts entre l'informel et le formel. Une dynamique nationale Cette dynamique est outre les investissements réalisés, soutenue par une approche incitative sur les volets financiers, fiscaux ainsi que sur le volet de la formation et de l'adéquation de ce tissu jugé encore précaire au regard des besoins futurs de notre économie. Le soutien des institutions financières internationales telles que la Banque mondiale s'inscrit également dans cette approche. Il est à rappeler que cette dernière en partenariat avec le British Council avait alloué en septembre dernier au Maroc près de 2,8MDH pour que ce dernier puisse assurer la promotion de l'entrepreneuriat social dans les différentes régions du royaume. «L'entrepreneuriat social consiste à créer une activité économique viable pour répondre aux besoins sociaux et économiques. Son objectif est d'apporter une solution à des problèmes sociétaux, entre autres la pauvreté et le chômage», avait expliqué à l'occasion, Diego Angel-Urdinola, économiste senior au sein de la Banque mondiale. Une campagne de sensibilisation avait été lancée début novembre 2014 afin de mieux faire connaître le potentiel de l'entrepreneuriat social en matière de création d'emplois et de prestation de services sociaux tout en développant un programme pilote pour soutenir, accompagner et financer les entreprises sociales marocaines. Une initiative qui semble s'arrimer à l'initiative nationale dans une approche socio-économique d'envergure.