Alors que le pétrole et autres moyens de placement en font des leurs et perdent en stabilité, l'or est en passe de devenir le dernier espoir pour les investisseurs comme valeur refuge par excellence, dans un contexte marqué par la crise économique. De 1 032,70 Dollars l'once en 2008, la valeur du métal précieux a grimpé pour atteindre le chiffre record, le mois dernier, de 1.070,80 Dollars sur le marché au comptant. Actuellement, ce chiffre est de 1116,7 Dollars. Un nouveau record. Depuis 2008, le métal jaune n'était pas redescendu de cette barre de 1000 Dollars l'once. Une évolution qui va crescendo, de la façon la plus efficace...et qui séduit. Identifié depuis quelques temps comme «le seul type d'actif réellement sûr», l'or est en effet vu par les investisseurs du monde comme une valeur qui n'est pas liée à un émetteur susceptible de faire faillite, en comparaison avec les actions et obligations en valeur immobilière. Une tendance s'impose de plus en plus dans la tête de ces derniers : « l'or assure une protection contre l'incertitude et l'instabilité et protège contre le risque ». Les chiffres du Conseil mondial de l'or (CMO) sont d'ailleurs très parlants. Depuis 2003, l'investissement représente la plus forte source de croissance de la demande avec une hausse, en termes de valeur, d'environ 280 %, enregistrée en fin 2007. L'investissement a attiré des apports nets d'environ 13 milliards de dollars en 2006 et 15 milliards de dollars en 2007. Selon Aram Shismanian, président du Conseil, « l'or est aussi recherché par les investisseurs institutionnels soucieux de diversifier et de protéger leur patrimoine », à l'image des fonds de retraite américains. Les Banques centrales du monde entier, qui jadis vendaient des tonnes d'or chaque année (515 tonnes entre 2003 et 2007 soit 15% de l'offre mondiale en or), tendent à présent à devenir des «acheteuses nettes», toujours d'après les explications du dirigeant du CMO. Des chiffres des plus enthousiasmants. De quoi arracher même une plaisanterie à Mark Lynam, le patron du troisième producteur mondial d'or Anglogold Ashanti, lors de la dixième rencontre du marché londonien de l'or : «Pas mal pour une relique barbare! ». Lynam s'est ensuite empressé de tabler sur une stabilité des cours du métal précieux dans l'avenir. Le même constat a également été fait par Mehdi Barkhordar, directeur de la société suisse Produits Artistiques Métaux Précieux (PAMP) qui souligne «un changement fondamental de dynamique sur le marché», du à une explosion de la demande suite aux effets de la crise économique. Selon le Conseil Mondial de l'Or, en 2007, l'Asie de l'Est, le sous-continent indien et le Moyen-Orient ont représenté 72 % de la demande mondiale. 55 % de la demande est attribuable à cinq pays seulement, l'Inde, l'Italie, la Turquie, les Etats-Unis et la Chine. La ruée vers l'or... Cette demande est un tantinet inférieure à une offre située, entre 2003 et 2007, à 3676 tonnes (contre 2990 tonnes d'or ingurgitées par la demande pour la même période). La production minière s'élève ainsi à 2209 tonnes, soit plus de la moitié de l'offre mondiale. L'or recyclé arrive en seconde position avec 952 tonnes (26%), suivi par les ventes des Banques centrales, 515 tonnes (14%). Lu sur le net De la «Susu» aux banques communautaires L'idée est vénézuélienne et fait la Une des eco89.com. Le «Susu» est une sorte de tombola dans laquelle chaque participant mise une somme prédéterminée et le vainqueur, tiré au sort, remporte la cagnotte. L'idée de mettre en place un système de «banques communautaires» a inspiré cette tombola. Il s'agit d'utiliser cette capacité des communautés pauvres à réunir un capital pour créer ces «banques», qui ne ressemblent pas aux autres. Ce système permet aux Vénézuéliens défavorisés et de constituer leurs propres sources de financement.Les membres reçoivent les dividendes des actions et ont l'opportunité d'emprunter. Le premier prototype a été créé en 1998 par douze femmes de l'île de Margarita. Depuis, 140 banques communautaires ont vu le jour. Elles regroupent 10 000 associés et font des prêts de 100 bolivars fuertes en moyenne (30 euros au taux officiel). www.rue89.com Voiture électrique : Renault appuie sur le champignon Le constructeur automobile français vient de rendre public les sites de productions de ses 4 concepts de voiture électrique. Ainsi, la version électrique du Kangoo sera produite à Maubeuge. Quant à la Fluence, son modèle électrique sera produit à Bursa, en Turquie, conjointement aux versions essence et diesel. Renault avait déjà annoncé la production de la voiture électrique Zoé dans la ville de Flins près de Paris. La production ne débutera pas avant 2012, d'après des responsables de la marque. Quant à la Twizy, elle sera produite par les usines de Valladolid, en Espagne, dès 2011. www.moteurnature.com Pêche au thon rouge : le quota revu à la baisse Les pays membres de l'organisation internationale chargée de gérer la pêche au thon rouge (CICTA) ont décidé de réduire le quota total de prises de 40 % l'an prochain et se réservent la possibilité d'une interdiction. Ce quota mondial va passer de 22 000 actuellement à 13 500 tonnes, selon un communiqué à l'issue de l'assemblée générale annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique à Recife, dans le nord-est du Brésil. La saison de pêche pour les thoniers senneurs sera dorénavant réduite à un mois, du 15 mai au 15 juin, sans possibilité d'extension pour mauvais temps. www.lesechos.fr Verbatim «Nous avons besoin de travailler encore pour le développement de notre image dans les pays du Nord et il faudrait que nos partenaires européens jouent le jeu, non seulement en externalisant de la prestation de service vers le Maroc, ce qui est déjà bien, mais également en encourageant et en faisant confiance à la technologie «made in Morocco» Touhami Rabii, administrateur directeur général de GEMADEC. lematin «Nous allons développer d'ici 2015, 22 plates-formes industrielles intégrées dans le but d'offrir aux investisseurs des services efficaces et compétitifs» Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies. lematin «La crise exerce des pressions sur l'emploi. Et bien entendu, les publics les plus fragiles et les plus touchés sont les séniors, les jeunes et les femmes, dont les carrières sont les plus hachées» Xavier Darcos, ministre du Travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville. «Le Maroc est clairement l'un de nos potentiels de croissance» Gérard Brémond, président fondateur du groupe Pierre et Vacances Center Parcs. Les Echos