Des instances professionnelles du secteur du transport routier ont réitéré leur attachement à l'option de grève, prévue du 23 au 25 septembre, en protestation contre la décision du gouvernement d'adopter le système d'indexation des prix des carburants. Dans un communiqué publié à l'issue de leur rencontre jeudi soir à Rabat, ces instances ont dénoncé le fait de n'avoir pas été convoquées à la rencontre tenue mercredi par le ministre des Affaires générales et de la Gouvernance, Mohamed Najib Boulif, pour la présentation du système d'indexation devant les professionnels. De ce fait, soulignent ces instances, les résultats de la rencontre dont elles n'ont pas participé à la prise de quelconque décision ni signé de procès-verbal, ne sont pas engageants pour leurs membres. Les instances concernées sont la Fédération marocaine du transport public du Maroc, la Fédération nationale du transport routier de voyageurs au Maroc, le syndicat national des professionnels des taxis au Maroc, le bureau syndical des exploitants des petites entreprises du transport routier de voyageurs, la Fédération nationale des syndicats des transporteurs routiers au Maroc, La commission de coordination nationale du transport, le syndicat national des chauffeurs de taxis et le syndicat national des transporteurs en commun par autobus. Elles exigent la mise en oeuvre des mesures alternative et d'accompagnement annoncées par le chef de gouvernement, sur fond de la hausse du prix du gasoil en vigueur depuis 2012 (1 dirham le litre), réitérant leur appel à un débrayage du 23 au 25 septembre, dans le cadre d'une mobilisation nationale des professionnels du transport. Dans le même temps, les dites instances se disent ouvertes à tout dialogue sérieux et responsable pour discuter des moyens alternatifs pour atténuer le poids de la hausse sur le transport routier et garantir sa pérennité sans pour autant répercuter son impact sur les tarifs appliqués aux citoyens. M. Boulif avait tenu mercredi une réunion avec les représentants de la fédération des professionnels du transport routier des personnes et des marchandises, auxquels il a présenté un exposé détaillé sur le système d'indexation entré en vigueur à partir du 16 septembre courant. Selon un communiqué du ministère, les professionnels du transport ont présenté, à cette occasion, leurs remarques et propositions pour améliorer la rentabilité du secteur et accroitre son apport au PIB, tout en se montrant compréhensifs de la décision du gouvernement d'adopter le système d'indexation partielle des tarifs de certains produits pétroliers sur les cours mondiaux et exprimant leur disposition à ne pas répercuter la hausse qui en découle sur les prix des prestations fournies au citoyen.