La Société générale vise environ 420 départs volontaires dans le cadre de son plan suppressions de 600 à 700 postes dans les services centraux parisiens de la banque, ont indiqué des responsables syndicaux à leurs membres dans une lettre électronique. La banque envisage également de transférer des emplois en Roumanie pour l'aider à réduire ses coûts, ajoute la CGT dans sa newsletter. Selon le journal français Les Echos, environ 200 postes doivent être "délocalisés" à Bucarest. "La commission de suivi du PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, NDLR) des services centraux s'est réunie le 20 août. La principale information, c'est l'absence de rush sur le guichet des départs volontaires", écrit la CGT. "Sur le millier de lettres envoyées aux salariés 'directement concernés' par les quelque 420 suppressions de postes réelles qui restent à réaliser, il ne s'en trouve que 170 pour postuler à prendre le large, moins que les 180 qui exigent un reclassement." Joint par Reuters, une porte-parole de la banque a jugé prématuré de dresser un bilan chiffré sur le déroulé du plan de départs volontaires. Des sources syndicales avaient indiqué à Reuters au printemps que la banque envisageait de supprimer 600 à 700 postes en France dans le cadre de ses réductions de coûts, un plan confirmé ensuite par le directeur financier Philippe Heim, qui avait parlé en mai de la suppression de 620 postes en France.