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Sacs en plastique : les industriels peinent à se convertir au dégradable
Publié dans La Vie éco le 21 - 12 - 2012

Les lourds investissements, jusqu'à 5 MDH, inhibent les initiatives. Les industriels jugent qu'il y a une contradiction entre l'écotaxe et l'obligation de passer au dégradable.
Décidément, le débat autour du sac en plastique n'est pas près de s'achever. Publiée au Bulletin officiel du 5 août 2010, la loi 22-10 relative à l'utilisation des sacs et sachets en plastique dégradable ou biodégradable est encore loin d'être appliquée. La raison tient d'abord au coût qu'engendre le passage du plastique conventionnel au dégradable. D'après une étude validée par le gouvernement et les professionnels, l'investissement global nécessaire est estimé entre 1 et 5 millions de DH, selon les capacités de l'usine. Cela inclut la machine d'impression et de marquage, le doseur du produit chimique additionnel qui rend le sac dégradable et le mélangeur de l'additif avec la matière première habituelle. «Tout cela sans compter les frais à engager pour former les ouvriers», précise Bouchaïb Kasbane, président de l'Association marocaine des producteurs de sachets et sacs en plastique (AMPSSP). Les professionnels ont bien demandé un soutien financier public à travers l'Agence nationale de la petite et moyenne entreprise (ANPME) mais cette dernière n'est pas en mesure d'y répondre.
Une loi toujours contestée
Touché par la crise, le secteur du sac en plastique est en effet en perte de vitesse. Alors que le chiffre d'affaires annuel progressait de 8 à 10% jusqu'en 2011, il a chuté de 15% en 2012 par rapport à l'année précédente, s'établissant entre 4,5 et 5 milliards de DH, soit 50% du secteur plasturgique, selon Bouchaïb Kasbane. Pas étonnant dans ce contexte que les 250 unités spécialisées aient du mal à respecter la loi 22-10. D'un autre côté, l'informel (80% de l'activité) rend presque impossible le contrôle, note Mamoun Marrakchi, président de la Fédération marocaine de plasturgie (FMP). Pour ce dernier, la meilleure des solutions serait de rendre le sac en plastique payant et d'interdire la couleur. «L'interdire complètement mettrait en péril plus de 10 000 emplois», prévient-il.
La loi 22-10 reste, en tout état de cause, très contestée par les professionnels. Certains y ont notamment vu un lobbying des importateurs de l'additif. L'affaire est donc loin d'être classée, d'autant plus qu'une écotaxe de 2,5% sur les sacs en plastique fabriqués localement et importés sera appliquée à partir de 2014. Initialement inscrite dans la Loi de finances 2012 mais reportée sous la pression des industriels, cette écotaxe servira à financer la collecte et le recyclage. Le ministère de l'environnement s'apprête à commanditer une étude pour préparer la mise en œuvre de ces décisions jugées contradictoires par les professionnels. «Si l'on recycle le sac en plastique non dégradable, il n'y a pas besoin de l'interdire. Nous préférons d'ailleurs l'écotaxe au dégradable», affirme Bouchaïb Kasbane.


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