Celle qui a suivi l'exemple de sa sœur aînée devenue entraîneuse, joue, depuis 2016-2017, au poste d'arrière-gauche d'Ennasser Arriyadi de Sidi Moumen. Suivez La Vie éco sur Telegram Son histoire avec le football commence dans son quartier lorsqu'elle jouait avec ses amis et voisins. Aujourd'hui, Zineb Aanbar, qui a suivi l'exemple de sa sœur aînée devenue entraîneuse, joue, depuis 2016-2017, au poste d'arrière-gauche d'Ennasser Arriyadi de Sidi Moumen, une équipe de deuxième division. «J'ai rejoint ce club en 2016-2017, ce qui m'a permis de changer de ligue. Avant, je jouais au Nejma de Ain Sebaâ», commente Zineb qui a pratiqué, dès ses 14 ans, son sport favori dans le cadre des jeux scolaires. N'ayant pas suivi un cursus sport-études, Zineb estime que sa génération « a eu moins de chance que les jeunes filles actuellement qui sont formées dans une école de foot». Pour cette déclarante en douane, travaillant dans une entreprise de transport et de logistique, le football féminin connaît une évolution notoire depuis le Mondial 2022. «On accorde plus d'importance au championnat féminin. Ce qui ouvre la porte aux femmes marocaines qui peuvent se réaliser dans plusieurs autres domaines. Elles peuvent faire leur propre choix et dire non quand il le faut», conclut Zineb, dont la passion pour le ballon rond passe avant tout. Y compris les droits des femmes, un sujet qu'elle dit ne pas maîtriser.