Les comptes sociaux de la CGI affichent une progression de 21% du chiffre d'affaires, mais l'intégration des filiales fait reculer l'activité consolidée de plus de 2%. Réalisations 2010 mitigées pour la Compagnie générale immobilière (CGI). Alors que les comptes sociaux affichent une progression satisfaisante de l'activité, avec un chiffre d'affaires en hausse de 21%, à 1,6 milliard de DH, les comptes consolidés, eux, font état d'un recul de 2,1% du volume d'affaires, à 2,2 milliards de DH. De fait, les filiales du groupe (Dyar Al Mansour, Al Manar, Morocco Dream Resort, Samevio…) ont eu une contribution négative à la croissance de l'activité en 2010. Même constat en ce qui concerne la rentabilité opérationnelle. Le résultat d'exploitation de la société mère a enregistré une hausse de 8,6%, mais, après l'intégration des filiales, celui-ci chute de 26,7%, à 439 MDH. Pour le management de la CGI, il s'agit d'une situation passagère qui devrait changer dès 2012 avec une montée en puissance progressive des filiales. En attendant, la marge opérationnelle perd 6,6 points en 2010 pour s'établir à 19,7%. Au final, le résultat net part du groupe se déprécie de 10,8%, à 390,1 MDH. Cette régression est due au fort recul de bénéfice net social de la CGI (-30%), en raison de la forte baisse des produits des titres de participation, notamment les dividendes des filiales, et de la non-récurrence de certaines plus-values exceptionnelles réalisées en 2009. Du coup, la marge nette perd 1,7 point pour revenir à 17,5%. Malgré ces réalisations contrastées, le management de la CGI a décidé de distribuer un dividende de 18 DH par action, soit un dirham de plus qu'en 2009. C'est que les perspectives du groupe restent prometteuses, avec notamment la livraison en 2011 de plusieurs grands projets immobiliers. De plus, plus des deux tiers du chiffre d'affaires potentiel sur l'activité propre de la CGI est déjà sécurisé par des promesses de vente, représentant un volume de 7,7 milliards de DH.