D'après les résultats présentés, les femmes administrateurs sont à 34% membres indépendants et sont 4,2% à occuper la fonction de président du conseil. Suivez La Vie éco sur Telegram Les résultats du premier Baromètre de la gouvernance responsable au Maroc, lancé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), l'Institut marocain des administrateurs (IMA), le Club des femmes administrateurs (CFA) et Ethics and Boards, ont été présentés, vendredi à Casablanca. Couvrant 90 sociétés cotées ou faisant appel public à l'épargne, ainsi que des entreprises labellisées RSE par la CGEM, cet outil dresse un état des lieux des pratiques de gouvernance. Le Baromètre a révélé que la quasi-totalité des sociétés communiquent sur le genre et sur l'indépendance, tandis qu'un tiers des sociétés publie des informations détaillées sur le fonctionnement des conseils : nombre de réunions, assiduité, et montant global des jetons de présence (rémunération non-exécutive). Par ailleurs, près de 90% des sociétés sont conformes à la loi en ayant au moins un administrateur indépendant au sein de leur conseil. En outre, les secteurs de la finance, de la santé et de l'immobilier sont ceux qui présentent un taux de féminisation supérieur à la moyenne s'établissant à 20,9% sur l'ensemble du panel. D'après les résultats présentés, les femmes administrateurs sont à 34% membres indépendants et sont 4,2% à occuper la fonction de président du conseil contre 16% d'indépendants et 13% de présidence du conseil pour leurs homologues masculins. 70% des comités d'audit sont présidés par un membre indépendant. Le baromètre révèle également que 42% des sociétés utilisent au moins un référentiel international de reporting environnemental, social et gouvernance ESG, et 73% des sociétés ont communiqué sur leur politique environnementale. Cependant, l'engagement climat SBTi (selon des données scientifiques) et des objectifs chiffrés assortis d'un échéancier est encore embryonnaire, selon la même source. "A travers cette initiative, nous ambitionnons d'ériger un des socles de la gouvernance responsable sur lequel reposeront les entreprises qui souhaitent inscrire leurs actions et leurs investissements dans les principes Responsables, et donc dans la durabilité et la pérennité", a déclaré à cette occasion le président de la CGEM, Chakib Alj. Pour sa part, la présidente de la Commission éthique et gouvernance à la CGEM, Chadia Jazouli, a souligné qu'il s'agit d'une occasion d'observer la publication annuelle des indicateurs de comportement des entreprises envers l'environnement et leurs parties prenantes, incluant les salariés, les fournisseurs et les clients, notant que c'est à travers cette démarche que se fait l'évaluation de la qualité de leur gouvernance.