Le Lion de l'Atlas n'est ni malade, ni blessé, ni même en convalescence, mais Thomas Tuchel ne l'aime pas! Suivez La Vie éco sur Telegram Noussair Mazraoui vient de perdre son statut de titulaire et cela devient urgent pour lui de quitter le club bavarois. C'est le seul bon choix, tant que Tuchel est aux commandes. Ce dernier finira par briser Noussair, mentalement. Depuis des mois, Mazraoui a dû s'imposer grâce à un travail régulier, rigoureux et une volonté sans faille. Puis, sans crier gare, et sans aucune raison «footballistiquement» valable, le coach allemand l'écarte et le met sur le banc. Comble de l'humiliation psychologique, Tuchel va chercher le milieu relayeur autrichien du RB Leipzig, Konrad Laimer, et le convertit en arrière latéral droit tout en réduisant Mazraoui à une simple «option». Et même quand Laimer échoue dans son rôle et écope de la plus mauvaise note du match (contre Leipzig), cela reste, pour Tuchel, toujours plus supportable que de voir un Marocain évoluer au haut niveau. Le Lion de l'Atlas n'est pas malade, ni blessé, ni même en convalescence, mais Thomas ne l'aime pas. C'est comme ça... Alors il essaie de le faire douter de ses capacités. Il le déstabilise au fil des matchs avec ses décisions et ses déclarations, et pour être clair Thomas n'aime pas vraiment les joueurs venant du Maroc et des pays similaires. On l'imagine se dire à lui-même: «Mais jusqu'à quand continuerai-je à subir ces Marocains, Hakimi au PSG, Ziyech chez les Blues et maintenant celui-là au Bayern ? Non, je n'en peux vraiment plus». Ce n'est pas du racisme, c'est juste une question de dégoût vis-à-vis d'une origine donnée. D'un autre côté, il faut reconnaître qu'il a une bonne étoile qui le protège Monsieur Tuchel. La réalité c'est qu'il s'agit d'un technicien qui sort du lot des grands entraîneurs, en raison de son approche différente du métier. Ses contre-performances au PSG, à Chelsea et les actuels tâtonnements avec le Bayern, illustrent parfaitement un état d'esprit tendancieux. Et pourtant, il a toujours les meilleurs joueurs dans ses effectifs. De nos jours, l'entraîneur est constamment en lutte avec le temps. Avec l'impératif de gagner, d'avoir des résultats rapidement, certains entraîneurs renient leurs principes et vont à l'essentiel... Ce qui ne semble pas le cas avec Tuchel. Il choisit d'abord le bon faciès, et le retaille lui-même s'il ne lui plaît pas et advienne que pourra (le cas Romelu Lukaku à Chelsea, ou Sadio Mané qui a quitté le Bayern). Après tout, on n'est pas en train de parler d'un Pep Guardiola ou d'un Carlo Ancelotti..., même pas d'un José Mourinho, car un entraîneur est la personne clé qui, grâce à son expérience et ses connaissances, apporte tous les outils pour se développer, obtenir de meilleurs résultats et gagner des titres, pas un coach de mannequins de foot.