A Marseille, le dorénavant ex-coach de l'OM a toujours été ciblé pour sa gestion hasardeuse de plusieurs joueurs, parmi lesquels Azzedine Ounahi, et son jeu frileux par rapport à ses prédécesseurs. Suivez La Vie éco sur Telegram Lundi soir, au lendemain du match Olympique de Marseille contre Toulouse FC, une réunion a eu lieu entre les dirigeants et les groupes des supporters afin de discuter de la situation alarmante de l'OM. Peu après, on apprend que l'entraîneur Marcelino García Toral a annoncé son départ à sa direction et aux joueurs après seulement 7 matchs dirigés : 5 en Ligue 1 et 2 en 3e tour de qualifications pour la Ligue des Champions. Avec, en prime, une élimination face au Panathinaïkos. Un départ surprise pour certains, mais pour tous les fans des Lions de l'Atlas qui sont obligés de suivre l'OM en raison de la présence de Amine Harit et Azzedine Ounahi dans ses rangs, ce technicien était nul dans ses choix. D'ailleurs, à Marseille même, il a toujours été ciblé pour sa gestion hasardeuse de plusieurs joueurs, parmi lesquels Azzedine Ounahi, et son jeu frileux par rapport à ses prédécesseurs. Certes, ce départ intervient à un moment crucial, quand l'OM doit jouer contre l'Ajax en Ligue Europa, puis le PSG, Monaco et Brighton. Mais Jean-Pierre Papin est prêt pour assurer l'intérim. Pour nous autres Marocains, on désapprouvait le fait que celui qu'on appelle Nahla (abeille) n'était pas apprécié à sa juste valeur. Ounahi n'a jamais été et ne sera jamais un ailier et on n'a pas besoin d'avoir un diplôme licence « B » CAF pour le comprendre. C'est un milieu autant offensif que défensif, en plus du rôle de meneur de jeu qu'il peut accomplir majestueusement. Avec Marseille, on n'a jamais compris pourquoi Marcelino voulait à tout prix convertir Nahla en ailier. Non seulement il le forçait à jouer pratiquement sur la ligne, mais il va carrément l'écarter et le laisser sur le banc des remplaçants. Chaque fois que la caméra zoome sur le banc, la déception et l'amertume sont bien visibles sur les traits de Azzedine qui doit certainement regretter de ne pas avoir pris la direction du sud de l'Italie, sur les traces de Maradona, Careca et Alemao dans les années 1980. A Marseille, jusque-là au moins, Ounahi n'est pas reconnu à sa juste valeur. Pourtant, on parle d'un joueur extraordinaire qui a le sens du jeu, du collectif, une vraie générosité. Il fait partie de ces rares virtuoses du ballon qui prend autant de plaisir à être buteur ou passeur. Face à l'obstination de Marcelino, la baraka du numéro 8 des Lions a fini par l'emporter.