Sahara: Le Libéria réitère son soutien à la souveraineté du Maroc et salue le leadership africain du Roi Mohammed VI    M. Loudyi reçoit la ministre d'Etat capverdienne chargée de la Défense nationale    Révision du Code de la famille : la commission opérationnelle    le Maroc, sous la direction du roi Mohammed VI, renforce la stabilité et le développement des pays du Sahel par des initiatives stratégiques et des projets de développement d'envergure    Réouverture des douanes commerciales : un premier pas vers la normalisation    Contribution carbone. Le Gabon taxe les compagnies aériennes et maritimes en transit    Au Maroc, le prix des carburants flambe, des hausses artificielles, injustifiées et décorrélées des marchés internationaux selon Zineb El Adaoui    La Caisse Marocaine des Retraites met en œuvre les nouvelles mesures relatives à l'impôt sur le revenu    Les banques marocaines affichent des perspectives solides pour 2025/26    Hamid Bentahar : "Nous nous inspirons de tous ceux qui nous devancent"    Mohamed Elfane : "Il n'y a pas de vide juridique dans notre secteur"    Edito. Un enjeu de confiance    Intelcia, premier outsourceur certifié « Top Employer » en 2025    Unilever inaugure ses nouveaux bureaux à Casablanca Finance City : une nouvelle étape pour un engagement durable au Maroc    Un Espagnol capturé dans le sud algérien par le groupe terroriste Etat islamique dans le Grand Sahara, dirigé par d'anciens responsables du Polisario    Pourquoi le Maroc a pu libérer des agents français de la DGSE détenus au Burkina Faso [Vidéo]    Culture : Bensaid rencontre ses homologues arabes    Émirats arabes unis : Al-Wasl officialise l'arrivée d'Anas Zniti    Grèce : Hamza Mendyl rejoint les rangs de l'Aris Salonique    LdC : Le Raja de Casablanca n'aura pas le droit à l'erreur    Oncorad Group célèbre ses 25 ans d'activités dans le secteur de la santé    Assurances : des soins itinérants pour les zones enclavées    ESME: une réponse Innovante au Plan de Développement de l'Enseignement    Le gouvernement espagnol alloue plus de 2,6 millions d'euros à la rénovation d'un hôpital à Tanger construit durant la période franquiste    Constructions : entrée en vigueur obligatoire des assurances «risques chantier» et «responsabilité civile décennale»    La CMR met en œuvre les nouvelles mesures relatives à l'impôt sur le revenu    La maîtrise de la langue amazighe par le Prince Héritier Moulay Hassan : Un symbole de l'ancrage de l'identité culturelle plurielle au Maroc    « Changer l'eau des fleurs »: une adaptation théâtrale à ne pas manquer au Studio des Arts Vivants    Le ministre ivoirien des Affaires étrangères salue hautement le partenariat stratégique avec le Maroc    La Côte d'Ivoire salue les efforts de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la paix, de la stabilité et du développement socio-économique en Afrique    #Le_Maroc_En_Premier... Colère populaire face à l'ignorance des efforts du Royaume pour Gaza et la Palestine    Un Américain accusé de soutenir l'Etat islamique programmait un départ à destination du Maroc    Comment le Maroc en est arrivé à produire des camions poids lourds    Challenge N°953 : Du 17 au 23 janvier 2025    BCIJ : un extrémiste partisan de Daech interpellé à Taourirt    Les prévisions du vendredi 17 janvier    Le gouvernement de la République de Kabylie en exil demande au Conseil de sécurité son droit à l'autodétermination au milieu des accusations de répression et de crimes contre l'humanité de l'Algérie    Samira Sitaïl : Le prince héritier Moulay Hassan maîtrise la langue amazighe    Bensaid s'entretient à Rabat avec plusieurs de ses homologues arabes    Du monde arabe à la Sicile, comment les pâtes sont devenues italiennes    Montréal. Le consulat général du Maroc se dote d'un nouveau siège    Baitas : Le gouvernement a lancé plusieurs initiatives pour la consécration du caractère officiel de l'amazigh    Le PPS salue la résistance et la détermination du peuple palestinien face à la tyrannique agression de l'entité sioniste    Le Maroc dans le groupe A !    Abdelhak Najib distingué par L'Union Internationale des Auteurs Arabes    Jamal Harkass dans le viseur de Hannover 96    Hamza Igamane : La star des Rangers écossais en route pour rejoindre l'équipe nationale marocaine    Des organisations professionnelles dénoncent l'absence de consultations sérieuses sur le secteur de la presse et de l'édition avec le ministère    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



1993 : Début de l'ère digitale à CDM
Publié dans La Vie éco le 26 - 02 - 2023

Pilotée par un certain Ahmed Rahhou, la transition rapide vers un système d'information global est enclenchée au Crédit du Maroc. Progressivement, tout sera informatisé. Le processus a été initié en 1990 et sera achevé cinq ans plus tard.
Les nouvelles dispositions bancaires de ces deux dernières années, notamment le désencadrement du crédit, la libéralisation et la variabilité des taux, l'harmonisation des modes de rémunération, ainsi que l'instauration de nouvelles règles prudentielles constituent le fondement de base de la mise en place, par le Crédit du Maroc, d'un schéma directeur informatique et d'organisation. Ce système, explique Rahhou, responsable de la direction informatique au Crédit du Maroc, doit «assurer une transition rapide vers un système d'information global adapté aux nouveaux besoins». Par ailleurs, le nouveau système s'impose du fait du rythme d'expansion de la banque. En effet, l'outil informatique est sollicité par différents créneaux tels que l'informatisation du réseau d'agences, l'ouverture de bureaux de représentation à l'étranger et surtout par la diversification des produits et services bancaires.
La charge globale (matériel + progiciel +consultation) est de 20 MDH. Toutefois, si l'on tient compte d'investissements qui n'ont pas été réalisés initialement, ce montant atteint 25 MDH.
Projet Rubis...
Face à toutes ces exigences, il importait de construire un système répondant à ces changements. Cependant, les responsables du Crédit du Maroc durent faire face à la problématique suivante : soit adapter aux nouvelles données le système existant et qui date des années 70. Or, cette démarche sous-entendait l'existence de risques d'imperfection pour certaines tâches. Ou alors construire et refaire un système nouveau. Partant de là naquit «l'idée de rechercher une solution progiciel intégrée», explique Rahhou. «Le projet Rubis est l'émanation d'une étude faite par le cabinet d'audit Arthur Anderson», ajoute Rahhou.
La démarche de sélection des solutions offertes par divers fournisseurs de matériel et celle de progiciels a duré six mois et a abouti aux choix de la plate-forme Sopra-Bull. Cette solution Sopra comportait le fichier central et la comptabilité. Il comptait également la gestion des prêts amortissables, du portefeuille et des paramètres banques. On y trouve aussi le module règle du jeu, de développement médium et des arrêtés des comptes. Par ailleurs, plusieurs logiciels pourraient compléter cette solution. Il importe de retenir dans ce cas : SIGA-GIP de CGI pour la gestion des ressources humaines, Auro-PC de Placid pour la réconciliation des comptes internes et des comptes de correspondants et IBS-Net pour la gestion des remises et crédits documents.
Quatre grands objectifs
La mise en place de ce système informatique vise quatre grands objectifs : faciliter le passage d'un «secteur bancaire administré à un système bancaire concurrentiel», maîtriser et améliorer la productivité, permettre une meilleure qualité d'expansion de la banque, moderniser le système. Le système informatique devra assurer un service de qualité. Il s'agit précisément de la rapidité de décision et le retour de l'information vers le client. Outre la satisfaction des besoins de gestion courante de la banque, l'outil informatique doit aussi répondre à la prise de décision, notamment en matière de taux de rémunération et de risque par exemple. Concrètement, ce système permet au Crédit du Maroc de gérer ses 200.000 comptes. Il permet aussi la retranscription de ces mêmes comptes en un million d'écritures. Il importe de préciser que le temps imparti à cela est évalué à 75 min.
En termes de fonctionnalité, ce progiciel couvre 80% des besoins de l'activité du Crédit du Maroc. Ce pourcentage sera plus important avec les crédits documentaires.
Le premier volet du Rubis Crédit du Maroc a débuté en 1990 avec l'installation du matériel et la formation des équipes. Une deuxième phase comportera «la refonte des domaines importants au travers de projets précis», explique Rahhou.
Dans les colonnes de «La Vie Economique» du 19 février 1993, un grand intérêt pour les privatisations et le GME est sur les rails.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.