Le premier sit-in de solidarité avec Ali Anouzla, organisé mercredi soir à Casablanca, s'est déroulé sous forte présence policière mais dans le calme. Une centaine de manifestants, dont plusieurs personnalités de la société civile, ont scandé des slogans appelant à la libération d'Ali Anouzla. Le sit-in de solidarité avec Ali Anouzla a démarré vers 18h devant le siège de la BNPJ à Casablanca et s'est déroulé dans le calme devant des forces de l'ordre impassibles. Près d'une centaine de manifestants – journalistes, militants et simples citoyens - étaient présents pour soutenir le journaliste interpellé hier matin à Rabat. Plusieurs personnalités de la société civile ont également participé comme l'entrepreneur Karim Tazi, la dirigeante du PSU Nabila Mounib, le militant associatif Fouad Abdelmoumni (au nom de la coalition maghrébine des droits de l'homme) et l'avocat Abderrahim Berrada. Les manifestants ont scandé des slogans en faveur de la libération d'Ali Anouzla. Ils ont aussi interpellé le syndicat national de la presse pour condamner sa prise de position. Des slogans ont fusé contre le conseiller du roi Fouad Ali El Himma ainsi que contre le PJD, accusé par certains participants d'agir en «poule mouillée». Un deuxième sit-in de solidarité est prévu demain soir (18h) à Rabat, devant le ministère de la Justice. Depuis hier la mobilisation de la société civile marocaine prend de l'ampleur. L'AMDH et le collectif de défense des droits de l'homme (qui regroupe 22 associations), exigent eux aussi la libération immédiate d'Ali Anouzla.