Adobe Flash Player non installé ou plus vieux que 9.0.115! Dans cette interview accordée à Lakome.com, Fathallah Arsalane le porte parole d'Al Adl Wal Ihssane Il explique la position de la Jamâa vis à vis du mouvement du 20 février. Il affirme l'adhésion de son organisation aux revendications exprimées par les promoteurs du mouvement. « Al Adl n'a pas présenté ses revendications.. propres à nous. Nous nous sommes inscrits dans le cadre de la revendication globale du peuple et des militants du 20 février. » a-t-il précisé. Nos revendications sont la liberté, la justice, une nouvelle constitution qui met fin au despotisme. ». Il dénonce par ailleurs les déficiences du discours royal. Il estime que celui ci n'a pas répondu aux attentes du peuple marocain. Il souligne l'absence dans le discours du traitement des problèmes économiques, sociaux et de la corruption. Même les problèmes politiques n'y ont été traités que partiellement. Son organisation, si changement il y a, se présentera aux élections et soumettra son programme à l'examen des citoyens. Il insiste sur l'importance de la liberté d'expression. Il estime que ses conditions de liberté qui n'existent pas aujourd'hui. Les médias publics étant les portes voix d'une opinion unique. « Nous critiquons l'article 19 sur des bases religieuses et juridiques. La religion n'admet pas la sacralisation des personnes. » A-t-il dit dénonçant l'article 19 de la constitution considéré comme la pierre angulaire de la prééminence de la monarchie. « Nous sommes au 21ème siècle, il y a unanimité…pour que celui qui gouverne doit rendre des comptes…que quelqu'un soit au dessus de la loi, c'est cela qui est inadmissible. » Il fustige aussi l'instrumentalisation du statut de commandeur des croyants pour demeurer au dessus de la loi.