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A quoi pourrait servir le Festival ?
Publié dans La Gazette du Maroc le 13 - 12 - 2004

Festival international du film de Marrakech
C'est une belle vitrine pour attirer de grosses firmes pour venir tourner à Ouarzazate, Erfoud et Merzouga. Mais la plate-forme Marrakech ne devrait pas être que cela. Il faut aussi promouvoir ce nouveau cinéma marocain qui a une excellente presse dans les meilleurs festivals et qui se doit de trouver des distributeurs à l'étranger.
Qu'on ne s'y trompe pas. Un festival, c'est au-delà des projections des films, de la compétition et de l'intérêt que cela peut susciter auprès de la critique, un lieu où les grands décideurs du cinéma du monde se rencontrent. Des projets naissent, des contacts se nouent et on passe des commandes, on vend des films, on met sur les rails des films qui jusque-là prenaient la poussière et surtout, on
peut trouver un ou deux distributeurs pour exporter un film ou deux à l'étranger.
La question à poser ici est de savoir qui doit faire ce travail? Les réalisateurs eux-mêmes, les acteurs grâce à des contacts personnalisés ou alors les responsables du cinéma au Maroc avec en première ligne le CCM? La réponse va de soi: les décideurs marocains, les pontes du cinéma local doivent bouger pour assurer une vie à tout ce qui se fait au Maroc.
Pour cela, il faut de la qualité.
De la qualité et des contacts, un bon carnet d'adresses que le CCM doit avoir et qu'il faudra sortir de l'ombre pour aider les meilleurs films marocains à trouver une place dans les salles du cinéma du monde.
Le processus est compliqué et simple à la fois. Dur de vendre un film marocain de très mauvaise qualité. De cela, il n'est pas question et comme nous le savons tous, ils sont légion ceux qui font du mauvais dans ce pays. Reste les quatre ou cinq bons films tournés depuis trois ans. Ceux-là ont raflé la mise dans les plus grands festivals de la planète. A Cannes, Venise et ailleurs, montrant un grand savoir-faire et surtout beaucoup de maîtrise humaine et idéelle. Le cinéma qui se vend c'est un peu celui-ci. A défaut d'avoir des gros calibres, on peut faire la promotion d'un film à festival qui trouve, comme c'est le cas pour les Iraniens, les Egyptiens et les Coréens, preneur à Paris, à Milan, à Londres et même à New York. C'est cela et rien d'autre qui pourra faire décoller le cinéma national. Forcer le marché étranger à prendre du produit local. Du commerce pour faire des revenus et pouvoir, dans un premier temps, attirer les producteurs friands de films à festival comme une certaine génération au Maroc sait les faire, et dans un deuxième temps, faire des recettes, s'assurer des salaires, de l'argent à réinjecter dans d'autres projets. Cela permettra même de se passer de l'argent du Fonds d'aide à la cinématographie. L'argent destiné à des scénarii locaux pourrait être relayé par d'autres boursiers qui du coup font que d'autres jeunes, d'autres projets puissent avoir accès à la manne du CCM. Quand on y pense de plus près, l'équation est très jouable et elle est du premier degré. Il faut juste mettre le paquet comme c'est le cas pour attirer des Ridley Scott, des Oliver Stone et autre Baz Lhurman à filmer dans les beaux paysages du Sud sans qu'une politique parallèle de désengorgement interne soit mise sur pied pour que le va-et vient des deux côtés de la vitrine soit alléchant


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