Rugby - Un Marocain à la présidence de la Confédération africaine L'arrivée d'un dirigeant marocain à la tête d'une instance continentale est un bon signe quant aux aptitudes des gestionnaires du sport national et une reconnaissance de leurs capacités en matière d'organisation et de leur aura dans les sphères africaines. marocain à la tête d'une instance continentale est un bon signe quant aux aptitudes des gestionnaires du sport national et une reconnaissance de leurs capacités en matière d'organisation et de leur aura dans les sphères africaines. L'élection de Aziz Bougja, président de la FRMR, à la tête de la Confédération africaine de rugby (CAR) la semaine dernière à Yaoundé, au Cameroun, était fort attendue. Jouissant de l'estime de la Fédération internationale (FIRA), il partait largement favori et c'est d'ailleurs à l'unanimité qu'il a été plébiscité par ses pairs. Aziz Bougja, 48 ans, qui était en concurrence avec deux autres postulants (un Tunisien et un Kenyan), a vite fait de convaincre et de rassurer les autres membres, lors de l'assemblée générale de la CAR. Son discours, tout entier orienté sur une politique de développement de l'ovale en Afrique, a plu. Il faut dire que cet ancien pratiquant, 64 fois international et bourré d'idées, n'attendait que l'occasion pour tracer les grandes lignes de sa stratégie en la matière. Il a promis de trouver les fonds nécessaires pour la relance de ce sport dans son propre pays,convaincu que le meilleur investissement serait à faire au niveau des lycées et des collèges. Grâce à lui, le Maroc a, ces dernières années, réalisé un bond prodigieux dans le rugby à 7 et, par deux fois, c'est de peu que le XV national a raté la Coupe du monde.Gageons que sous la férule du nouveau président de la CAR, le Royaume ira encore de l'avant