Le Maroc constitue malheureusement une véritable «machine de l'infidélité». Du Golfe au Maghreb, en passant par l'Europe, il est considéré comme un «nid de spermes». Les femmes du Golfe savent pertinemment que lorsque leurs maris se dirigent vers le Maroc, c'est pour le sexe. Elles accusent les nôtres de charlatanisme. Rachida, native de Chtouka est une jeune fille de 30 ans. Elle a quitté le domicile familial depuis des années et partage une petite chambre avec d'autres filles au quartier El Oulfa. Rachida se réveille vers 15 heures. Elle prend son petit-déjeuner et se prépare pour affronter ses clients. Lorsqu'elle a de l'argent, elle fait appel à son chauffeur de taxi habituel qui la dépose en ville. Elle consomme quelques bières et va chez son coiffeur pour un brushing. Elle retourne au bar et attend que quelqu'un l'invite à sa table. La soirée commence ainsi jusqu'à ce qu'elle trouve une victime. Un homme, célibataire ou marié, peu importe. C'est l'argent qui compte. Rachida se fait inviter, elle boit, fume, puis dîne et vend son corps. C'est selon. Tout dépend de la générosité de son partenaire qui paie la chambre d'hôtel. Souvent, c'est entre deux cents et cinq cents dirhams. Elle quitte la chambre d'hôtel et rentre chez elle pour reprendre le lendemain à 15 heures. Abda, l'homme d'affaires Il avait 50 ans et ne s'entendait plus avec sa femme. Abda était un homme d'affaires brillant. Il a quitté le domicile conjugal et a pris une chambre dans un hôtel de la rue Mohamed Smiha à Casablanca. Abda aimait boire de la vodka. Une bouteille par soir minimum. Il aimait les filles aussi, mais son état de santé ne lui permettait pas d'affronter la force des jeunes prostituées. Il se gavait de viagra. Un soir, il avait embarqué une jeune qu'il a ramassée dans l'hôtel même où il louait une chambre. Le lendemain, la femme de ménage l'a trouvé mort dans son lit. La jeune prostituée a été retrouvée et arrêtée par la police. Elle leur avoua que Abda a eu une crise cardiaque pendant l'acte sexuel. Samira à travers la fenêtre Mariée et mère de deux enfants, Samira, la quarantaine, a présenté une demande de divorce devant le tribunal de la famille du quartier Habous de Casablanca. Dans sa demande, l'épouse justifie son attitude pour avoir surpris son époux s'adonner à des pratiques d'adolescent dans la salle de bain. Devant la même salle d'audience où Samira attendait l'examen de son dossier, une autre épouse attendait son tour. Elle demandait elle aussi le divorce. Son mari prenait place sur un banc. Son téléphone portable a sonné et elle a répondu. «Salut beau gosse. Je suis avec le con au tribunal. A la fin de l'audience, je te rappelle mon chéri. On se voit ce soir». Devant lemari qui ne pipait mot, heureusement d'ailleurs, car la scène aurait pu tourner au crime. Farida, la mère maquerelle Elle avait 35 ans et était mariée depuis 13 ans. Farida avait deux enfants beaux et brillants. Elle travaillait dans une banque de la place. Son mari dans une agence et elle au siège. Mais Farida avait pris l'habitude de tromper son mari avec son supérieur. Lorsqu'elle ne pouvait pas faire la chose entre midi et 14 H, avant l'instauration de l'horaire continu, elle prétendait travailler samedi matin pour liquider les dossiers en instance. Elle garait sa voiture dans la ruelle et rentrait par la porte du garage pour sortir par l'autre issue et prenait un taxi pour rejoindre son amant dans sa garçonnière. Vers midi, elle revenait et ressortait par la même porte du garage où ses enfants et son mari l'attendaient. Elle a fait ainsi pendant treize ans. Elle est allée même jusqu'à recevoir son amant chez elle. Avec le temps, son supérieur l'a larguée. Elle lui servait ensuite de maquerelle. Il a fallu qu'elle ait un autre amant qui a mis à nue toutes ses pratiques louches. Pour passer de bons moments, elle mettait des somnifères dans le verre de son mari qui dormait comme un bébé. Avec le temps, le mari l'a appris mais a accepté la situation pour préserver l'équilibre de ses enfants. Il est allé voir l'amant de sa femme pour lui dire : «Entre hommes, rends-moi les photos de ma femme». Les articles du Code pénal marocain qui répriment la prostitution et l'adultère 489 : est punie d'une peine d'emprisonnement ferme de six mois à trois ans et une amende de 120 DH à 1.000 DH toute personne ayant commis un acte sexuel avec une personne de son sexe. 490 : Toute relation sexuelle extraconjugale entre un homme et femme est considérée comme prostitution et punie d'une peine d'emprisonnement ferme allant d'un mois à un an. 491 : Est puni d'une peine d'emprisonnement ferme d'un an à deux tout conjoint impliqué dans une affaire d'adultère. Toute poursuite n'est valable que sur plainte de l'un des deux conjoints. Pour le mari qui séjourne à l'étranger, le Parquet est habilité à poursuivre l'épouse qui s'adonne à la prostitution d'une manière flagrante. 492 : Le désistement de l'un des deux conjoints met fin aux poursuites contre l'époux ou l'épouse qui sont impliqués dans l'adultère. Les personnes complices ne bénéficient pas du désistement. 493 : Les crimes stipulés dans les articles 490 et 491 ne sont prouvés que par un procès-verbal dressé par l'un des officiers de la police judiciaire en cas de flagrant délit ou en fonction d'aveux formulés par écrit de la part de l'accusé. 497 : Celui qui incite à la débauche ou facilite le proxénétisme des mineures âgés de moins de 18 ans, est puni d'une peine d'emprisonnement ferme de deux à cinq ans et une amende de 120 DH à 5.000 DH. 498 : Est puni d'une peine d'emprisonnement ferme de six mois à deux ans et une amende de 250 DH à 10.000 DH celui qui commet volontairement les faits suivants : 1- Encourager, protéger ou aider à la prostitution. 2- Bénéficier d'une part d'un revenu issu de la prostitution. Les dix raisons qui poussent à l'infidélité A travers les cas d'infidélité que nous avons constatés, il ressort une dizaine de facteurs qui encouragent l'homme et la femme à tromper son prochain. 1- La performance sexuelle 2- La préparation psychologique 3- Attouchements et drague 4- Le goût du changement de l'acte sexuel 5- Le coup de foudre 6- La pédophilie. 7- Le manque. 8- La consommation d'alcool et de drogues. 9- Les excursions et les rencontres en dehors du cadre de vie habituel. 10- Le manque et l'excès d'argent dans une société de consommation à haut débit.