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Triche dans les examens : Soif des diplômes et mépris
Publié dans La Gazette du Maroc le 13 - 06 - 2008

Molière faisait dire à Tartuffe qui cachait ses yeux avec sa main aux doigts écartés, à la vue de Dorine : «Cachez-moi ces seins que je ne saurais voir».
La triche dans les examens est cela !
Buste à moitié découvert, jupe courte, yeux doux et regard provocateur…C'est ainsi que les jeunes filles des années 70-80 passaient le baccalauréat et les examens universitaires. Le cellulaire n'était pas encore né, mais la triche a toujours existé, du primaire à l'enseignement universitaire où le plagiat, le politique et la drague faisaient leur ravage dans les mémoires, voire dans les tests oraux.
Accordéons dits « Talisman » (Hjabates), formules et paragraphes de cours retranscrits subtilement sur les jambes ou les avant-bras ; tous les moyens étaient utilisés. Même la pâleur ou la rougeur du visage étaient utilisées comme prétexte pour dérouter la vigilance de l'examinateur. On se rappelle ce professeur universitaire à l'oral qui, voyant l'étudiante changer de couleurs devant sa question, a fini par lui dire :
- Je comprends que vous soyez mal à l'aise parce qu'il semblerait que vous avez vos règles. Mais sachez Demoiselle que la Faculté a ses règles aussi. Répondez. Au C.E.P., les parents cherchaient des attaches chez les instituteurs-surveillants pour qu'ils donnent des coups de pouce à leurs enfants. Certains instituteurs dictaient carrément les réponses aux élèves le jour de l'examen pour que les bons résultats obtenus «témoignent» de leur réussite pédagogique au détriment d'autres élèves brillants qui comptent sur leurs compétences et se retrouvent avec des moyennes médiocres par rapport à celles d'élèves qui étaient plus que médiocres durant tout leur parcours, jusqu'au jour de l'examen. Quant au baccalauréat, les mieux lotis en matière de triche étaient les jeunes filles qui, même surprises en flagrant délit, cachaient les accordéons (Hjabates) entre leurs seins, pompes, ou rabattaient leur jupe sur leurs jambes et criaient au harcèlement sexuel, lorsqu'un surveillant homme osait mettre « la main aux pattes » pour chercher la preuve.
Avec le cellulaire, on l'a vu cette année, les candidates portent le voile pour cacher l'écouteur et reçoivent les réponses. Les NTIC ont conduit les candidats tricheurs à adopter de nouvelles techniques qui répondent à un planning très précis. Quelques minutes après la réception des épreuves, un candidat prédéfini déclare avoir un malaise pour aller aux toilettes où il rencontre quelqu'un à qui il file les questions. Quelques minutes après, les réponses pleuvent par infrarouge ou SMS sur les portables. Certains « cerveaux » vont même jusqu'à falsifier les C.I.N. en apposant leur photo sur ou à la place du candidat défaillant pour siéger à sa place et répondre aux questions. Un autre phénomène a caractérisé les examens du baccalauréat cette année : l'agressivité et la violence. Aux Roches Noires, à Hay Mohammadi, au Lycée Chawki à Casablanca, au Lycée Hassan II de Marrakech et un peu partout ailleurs, des professeurs ont été massacrés par des parents d'élèves ou par les élèves eux-mêmes pour avoir supervisé, de main de maître, le déroulement des examens.


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