Ahmed est à la retraite depuis 4 ans. Il vivait dans une maison au quartier Lissasfa, sur la route d'El Jadida au milieu d'une communauté. Avec un revenu très modeste, marié et père de quatre enfants, il passait la plupart de son temps devant la porte de la maison qu'occupaient trois familles. Aicha, une voisine qui travaillait dans une usine du quartier, avait une fillette, Hanâa, de sept ans. Le sexagénaire, avec sa douceur et ses friandises, attirait Hanâa sur la terrasse de la maison. Dans une baraque, il abusait d'elle. Quelques jours après, la fillette commençait à avoir très mal. Son sexe a gonflé et elle se grattait tout le temps, mais n'osait rien dire, quatre mois durant. Hanâa criait et sa mère hurlait. Sa sœur aînée l'a même traitée de « possédée ». Aicha a fini par avoir recours aux herbes pour soigner les infections de sa fillette, sans soupçonner le viol. Ahmed a même demandé à Aicha de laisser Hanâa l'accompagner avec sa femme et ses enfants à Imouzzer. La fillette a refusé. Une autre fillette de l'âge de Hanâa est arrivée dans la famille. Ahmed a abusé des deux fillettes sur la terrasse. Pour un bonbon en moins, une des deux fillettes a tout dévoilé. On se demande d'ailleurs pourquoi Ahmed n'a pas été démasqué plus tôt. L'obsédé sexuel avait pourtant la fâcheuse réputation d'adorer les enfants. C'est sa réputation qui l'a trahi.