Lekjaa : les joueurs U20, "projet de l'équipe première pour la Coupe du Monde 2030"    Diagnostic génétique : le WES désormais accessible au Maroc    Conférence arabe du travail : Younes Skouri met en avant au Caire les principaux chantiers de l'Etat social    Du mûrissement de l'initiative marocaine à l'épreuve de la crédibilité onusienne : Un tournant pour la paix    Omra : «Manassik Aviation» laisse des centaines de pèlerins marocains bloqués à l'aéroport de Djeddah    Le 17e SIAM ambitionne d'accueillir plus d'un million de visiteurs    Economie rurale : libérer le potentiel des régions    Les recettes fiscales progressent de 21,5% à fin mars 2025    Réunions FMI-Banque mondiale à Washington: les tensions tarifaires en tête de l'agenda    Rachid Benali : "Avec l'équivalent de deux à trois mois de pluie, on ne peut pas effacer six ans de sécheresse"    Espagne : Le Polisario souhaite une chute du gouvernement Sanchez    SM le Roi adresse un message de condoléances suite au décès du Pape François Ier    La cathédrale Notre-Dame de Paris sonne le glas en hommage au Pape François    France / Algérie : Panique à Alger    Yémen : Nouvelles frappes américaines sur Sanaa    Sahara : Le Polisario bloque le passage à un convoi de la MINURSO    La CAF salue « la démonstration » de la RS Berkane face aux Algériens du CS Constantine    CAN futsal féminine (Maroc-2025): « Nous sommes confiants et prêts à relever le défi »    Décès du Pape François : son Argentine natale en pleurs, décrète 7 jours de deuil    Los aranceles aduaneros de EE. UU. amenazan 22 mil millones de dólares de exportaciones árabes: ¿Qué oportunidades para Marruecos?    Fallecimiento del Papa Francisco I: El rey Mohammed VI rinde homenaje a «una eminente figura religiosa»    Espagne: Sin el aval del gobierno, el ejército crea un grupo de trabajo sobre la amenaza marroquí    Patrimoine : "Al Orjoza fi teb d'Ibn Toufail" inscrit au registre de la Mémoire du monde    Décès de Mohamed Ali, icône de la chanson marocaine des années 1960    De quoi la mobilisation générale en Algérie est-elle le nom ?    Des éléments du Polisario ouvrent le feu sur une patrouille de la MINURSO près de la frontière maroco-mauritanienne    Enquête française : le président algérien dans le collimateur après l'enlèvement d'un opposant en France    Le régime algérien décrète la "mobilisation générale" après les mouvements de Wagner au sud : des généraux en difficulté et une escalade révélatrice de désarroi    Angleterre : Le milliardaire marocain Anas Sefrioui envisage de racheter Sheffield Wednesday    CAN féminine de futsal: La billetterie désormais ouverte    Ouarzazate : La centrale solaire Noor III redémarre après une panne de plus d'un an    Du Maroc à l'Everest : le documentaire qui met à l'honneur l'ascension marocaine    Mort de deux bébés dans une crèche clandestine, enquête ouverte    Patrimoine des pratiques alimentaires : Le Maroc au cœur d'un projet mondial de l'UNESCO    Latifa Yaakoubi : "Notre bilan 2012-2024 a permis de mobiliser 148,2 MMDH"    Maroc Telecom double les débits de la fibre sans surcoût    Le chanteur et compositeur Mohcine Jamal n'est plus    L'artiste marocain Mohsen Jamal est décédé    La Fondation émiratie "Kalimat" lance plusieurs initiatives pour promouvoir la lecture dans plusieurs villes marocaines    Mawazine 2025 : plusieurs stars internationales et arabes au rendez-vous    Quand la langue arabe se voit exclue de bon cœur d'une rencontre multilingue sur Meknès    Revue de presse de ce lundi 21 avril 2025    Des centaines de milliers de Soudanais déplacés après le regain des violences dans le nord    Mort du pape François à l'âge de 88 ans, sa rencontre avec le souverain chérifien parmi les moments marquants de son magistère    Les prévisions du lundi 21 avril    Guercif : Les vainqueurs du championnat régional d'échecs primés    CAF : Royal Air Maroc devient partenaire global officiel    Royaume-Uni : des conservateurs appellent à "blacklister" le Polisario    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



PROSTITUTION : Les homos à Marrakech
Publié dans La Gazette du Maroc le 03 - 11 - 2007

La pression des besoins et le chômage endémique précipitent des milliers de jeunes marocains dans le gouffre de la prostitution homosexuelle. Les lignes rouges s'estompent peu à peu et l'on ne s'étonne même plus de voir des jeunes cybernautes marocains insérer ou répondre à des annonces cochonnes sur le net. Ce qui est nouveau, c'est que Marrakech offre aujourd'hui une véritable infrastructure de tourisme sexuel allant du proxénétisme à la pédophilie. Enquête.
Des dizaines de sites gays vantent les «éphèbes» de la ville ocre, poussant parfois le cynisme jusqu'à la production des tarifs selon l'âge, le type de vice et l'intensité des traitements sodomiques infligés à nos jeunes et adolescents. Par ailleurs, le désespoir des jeunes chômeurs a poussé beaucoup d'entre eux à se proposer au mariage homo et autre «pacs» tels que tolérés aujourd'hui par moult législations européennes. Dans l'unique but d'émigrer vers l'«Eldorado» nord-méditerranéen. Cette «dynamique de la débauche» a incité nombre d'associations gays à proposer des voyages sexuels voluptueux sous le regard bienveillant du Veau d'or. Ainsi, peut-on lire sur le site belge «Touristiquement gay» les phrases nauséabondes suivantes : «Marrakech est un lieu paradisiaque pour les tourismes (sexuels) : palaces, piscines de luxe, clubs de golf, résidences protégées et Riads. Certains de ces lieux sont agrémentés (sic !) de jeunes garçons et de jeunes fillettes – oui, «fillettes» dans le texte ! – pour combler un autre besoin pour ces touristes (…) La sexualité, l'alcool et les drogues sont devenus coutume. Le Veau d'or est plus sollicité que jamais. Les autorités se cachent les yeux derrière cette réalité de plus en plus flagrante. Le tourisme génère beaucoup d'argent et Marrakech propose cette alternative» Le même site propose des séjours gays dans la ville ocre pour moins de 600 euros la semaine. D'ailleurs, un voyage de gays (avec en prime la «rencontre avec nos «homo-logues» marocains») a été organisé cette semaine vers l'une de ces «résidences protégées» de Marrakech. La préfecture de police dit tout ignorer sur un tel voyage. Un responsable nous a même expliqué qu'«à partir du moment où aucun manquement public à la morale n'est constaté, chacun est libre de faire ce que bon lui semble chez lui. Le domicile est sacré». Il a simplement oublié que l'hébergement est assuré par un établissement patenté. Dans le site cité plus haut, photos à l'appui, on ne propose pas moins de six Riads et une dizaine de boîtes dédiés à la prostitution homosexuelle. Aussi, peut-on copieusement y vanter les «délices» offerts par l'une des boîtes de nuit les plus marquées par ce genre de «loisirs» à Marrakech?: «La boîte vient de changer de direction, elle veut se racheter une réputation. On l'appelle désormais le nouveau Diam's. Mais en somme peu de changements, et tant mieux ! Ambiance assurée toute l'année. Surtout gay en semaine d'après le Routard. Elle reste une des meilleures discothèques de Marrakech». D'autres boîtes sont citées avec adresses et numéros de téléphones. L'on se demande alors s'il s'agit dans l'esprit des autorités de tolérance pour ces maisons du même nom ou tout bêtement de négligence.
Une légendaire tolérance
Que des adultes fassent de leurs corps ce qu'ils veulent, les livrant à la veulerie sans nuire à autrui, cela ne regarderait après tout que les intéressés. Mais que la prostitution soit institutionnalisée au détriment des mineurs et des «fillettes», cela relève moins du code des libertés que du code pénal. «Nous dénonçons quotidiennement des comportements sexuellement délictueux aux autorités. Les rares cas qui ont été jugés par la justice sont connus de tous. Pendant ce temps-là, les dépravés sexuels continuent à sévir. Même les voisins de certains pervers ont déposé les armes après des années de plaintes restées sans suite», nous dit Aïcha L. militante de l'association «Touche pas à mon enfant». Si elle souligne la collaboration soutenue des autorités wilayales, la militante regrette la nonchalance des forces de sécurité et de la justice. Malgré cela, le Maroc occupe aujourd'hui la première place des nations incarcérant des Français. Certains d'entre eux ont effectivement été arrêtés pour pédophilie, proxénétisme et autre prostitution. Le corps des magistrats marrakchis développe globalement une logique tirée par les cheveux : textes de lois laxistes, indigence en moyens appropriés d'investigation et d'enquête ou encore le sempiternel manque de personnels qualifiés. Le plus dangereux est que la ville d'Ibn Tachfine semble se complaire dans une réputation qui a été longtemps la sienne, même si cela relevait depuis des décennies de la fantasmagorie collective. Aujourd'hui, l'opinion publique marrakchie fait bénéficier les délinquants sexuels de sa légendaire tolérance. «L'Etat dispose de tous les moyens pour faire appliquer la loi. Ce n'est ni à moi ni à toi d'aller faire la chasse aux pédérastes et aux pédophiles. L'administration leur permet d'acquérir des demeures, leur accorde des cartes de séjours et sait tout de leurs allées et venues. Quant aux enfants qui se font soudoyer par ces malades, c'est avant tout la faute de leurs parents?!» Un discours irresponsable qui atteste d'un déficit civique inquiétant. D'ailleurs, les associations rencontrent de grandes difficultés à sensibiliser une population qui semble avoir validé depuis belle lurette le fameux adage qui veut que «l'on doit s'interdire de sauver celui qui offre son postérieur à autrui». Que peuvent les mesures les plus coercitives contre un mental si peu regardant au chapitre de l'intégrité physique et de la dignité de nos enfants ? En tous cas, chacun peut constater aujourd'hui que Marrakech a bel et bien rejoint San Francisco et Barcelone comme une destination homosexuelle internationale. Sauf qu'à Marrakech, on est si peu protégé contre les visées pédophiliques des pervers de tout bord, Marocains compris. Ailleurs, la pédophilie a été sérieusement criminalisée. Dans certains pays, on peut écoper de peines pouvant dépasser les trois décennies. Au Maroc, la plus lourde peine concrètement subie par un pédophile n'a jamais dépassé quatre mois. A méditer.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.