Incontestablement, le ministre de l'Intérieur tient solidement la « baraque» avec une maîtrise du terrain qui ne laisse plus l'ombre d'un doute. En effet, Chakib Benmoussa vient de décaler d'un cran au rang inférieur, le degré d'alerte décrété dans le Royaume depuis le 6 juillet dernier, face aux menaces terroristes. Passant du rouge «maximum» à l'orange intermédiaire où les risques avérés de menace diminuent, mais la vigilance de nos forces de sécurité et de nos citoyens demeurent aux aguets. Déjouant, ce faisant, tous les plans criminels par un quadrillage dissuasif du territoire qui pousse les kamikazes au désespoir précoce d'un suicide sans grands dommages collatéraux et un verrouillage méthodique des frontières barrant le passage aux extrémistes d'Al Qaïda au Maghreb Al Islami rendus inoffensifs dans leurs visées barbares au Maroc. Mais c'est que le « crack pontiste » qui pilote l'Administration territoriale aligne, décidément, les succès sur les autres fronts stratégiques, notamment en mettant tout en œuvre pour aboutir, sous la Haute Volonté Royale, au premier scrutin transparent et honnête de l'histoire des élections législatives dans notre pays. Et ce n'est pas fini, puisque nous retrouvons le même Commis d'Etat dans les délicates négociations directes avec les algéro-séparatistes au sujet du plan d'autonomie pour la région du Sahara marocain. Et ce, après avoir conduit la délégation officielle chargée par le Souverain de présenter l'initiative marocaine à la communauté internationale et aux pays membres du Conseil de sécurité, avec tous les échos favorables à notre cause, récoltés à ce sujet. Benmoussa sur tous les fronts sensibles ? Non seulement affirmatif, mais avec à son crédit des réussites qui comptent dans la carrière politique et dans l'histoire de la vie patriotique d'un Marocain au service de sa patrie et de son Roi.