Dans leur tout dernier rapport, plusieurs organisations de défense des droits humains, dont notamment la commission des droits de l'Homme de l'ONU et l'organisation Amnesty International, n'ont pas manqué de réitérer leurs dénonciations des violations des Droits de l'Homme et les pratiques de la torture dans les camps de Tindouf. Violations, qui sont essentiellement l'œuvre des cadres et hauts responsables du Polisario, avec la complicité des autorités militaires algériennes. Le rapport souligne que le Haut Commissariat des Droits de l'homme de l'ONU, a effectué plusieurs visites dans les camps de séquestration de Tindouf et Lahmda en territoire algérien et que les auteurs des violations sont très souvent des bourreaux du Polisario, étroitement protégés par les autorités du pays d'accueil, en l'occurrence, l'Algérie. Ahmed Khourra l'un des derniers citoyens sahraouis, ayant réussi à fuir les camps de séquestration, a souligné qu‘il avait enduré dans les geôles du Polisario, où il passé prés de 17 ans, toutes les formes de torture et de privation. Parmi les moyens de torture utilisés contre les séquestrés, il y a l'électricité et la marche durant plusieurs kilomètres, pieds nus, sur des champs caillouteux. Mais plusieurs anciens cadres du Polisario, ayant regagné la mère patrie, estiment néanmoins que des rapports très «équilibrés» d'Amnesty International ne suffiront pas pour faire bouger les choses dans les camps. Délégation de la Culture de Laâyoune Des ordinateurs ont disparus Plusieurs ordinateurs de la délégation du ministère de la Culture à Laâyoune, ont disparu ces derniers jours à la surprise générale. En effet, on sait qu'une subvention, octroyée par le Conseil de la région de Laâyoune-Boujdour-Saguiet El Hamra avait servi à l'achat de ces ordinateurs, et ce, à l'occasion de la désignation d'un nouveau responsable à la tête de la délégation de ce département à Laâyoune. On a également relevé que les étudiants du conservatoire de musique et de danses, n'ont pas manqué d'afficher leur colère, du fait qu'il payaient des frais d'assurance et que celle-ci n'étaient pas versés à la société d'assurance, ce qui est un scandale d'une autre nature.