INDH Lancement des travaux de la résidence universitaire de Safi Une convention multilatérale a été signée entre Le Wali de la Région de Doukkala Abda, M. Larbi Sabbari Hassani (en tant que responsable de l'INDH), le Dr Mohamed Maâzouz, directeur de l'AREF Doukkala-Abda, M. Brahim Jouhari, délégué du MEN à Safi et M. Saïd Laqabi, président de l'Association «Pour une Université à Safi», ayant pour objet la réalisation sur plusieurs tranches d'une résidence pour les étudiantes issues des zones rurales et défavorisées. Il s'agit d'une opération inédite qui métamorphosera des locaux désaffectés, appartenant à l'Education nationale, en dortoirs pour les filles. L'INDH y a investi pour la 1ère tranche 700.000 DH, affectés aux travaux d'aménagement. L'association s'occupera de l'équipement et de la gestion. Les travaux d'aménagement de la 1ère tranche ont débuté le vendredi 20 avril 2007. La capacité de départ est réduite à une quarantaine de pensionnaires et les responsables comptent doubler, voire quadrupler, ces effectifs, au fur et à mesure. Refus de changement de la structure architecturale d'un lotissement à Safi Des habitants du lotissement Sidi Bouzid, dans la province de Safi, ont adressé un courrier au Wali de la Région de Doukkala Abda dans lequel ils refusent la transformation par extension dudit lotissement. «Nous n'avons pas été consultés sur cette transformation, étant entendu que nous avons acquis nos lots auprès de l'Agence Nationale pour la Lutte Contre l'Habitat Insalubre, sur la base de la configuration actuelle», écrivent-ils. «Nous nous défendrons par tous les moyens juridiques (…) Nous avons besoin d'un certain nombre d'équipements socioculturels, d'espaces verts et de rues praticables», ajoutent-ils. Une commission d'enquête sur l'attribution d'un terrain On a appris auprès de sources informées qu'une commission plurifonctionnelle a visité le marché réalisé par la société Conifa sur un terrain dont on ignore le mode d'attribution. Cette commission a pu constater nombre de dysfonctionnements ayant caractérisé la construction, et ce, au mépris des règles admises en matière d'architecture. Outre les fissures qui risquent d'engendrer l'effondrement de l'édifice, les compteurs d'électricité sont disposés arbitrairement. Le marché ne dispose aucunement des conditions minimales au titre de la sécurité et de la protection des habitants. Les mêmes sources se demandent comment les plans d'un tel marché ont pu être validés par les responsables de l'Habitat, notamment l'Agence Urbaine, la commune et l'autorité de tutelle, d'autant que les boutiques furent affectées sans que le conseil municipal n'en soit informé.