C'est à une véritable jungle « hurlante» que nous montre, tous les jours, les commerces anarchiques et informels qui envahissent presque tous les espaces urbains. Eclipsant, de facto, tous les étals structurés et autres magasins patentés à telle enseigne que les vendeurs sont plus nombreux que les clients. Un constat aux antipodes de la loi de l'offre et de la demande que l'on ne trouve rien que chez nous. Dans ces souks sauvages où règnent, impunément la trivialité de langage, les bousculades à gogo, le mépris des consommateurs, l'arnaque sur les prix et la qualité douteuse des produits et des marchandises fourguées aux plus naïfs des acheteurs. l'image du souk de la rue de Londres dans le quartier L'Océan de la capitale du Royaume bouchant quasiment le passage aux clients et passants tellement les étals à même le sol fourmillent partout et poussent comme des champignons. Invitant les consommateurs à se frayer un chemin à coups de gymnastique. Un spectacle désolant et révoltant qui prospère ailleurs aussi et au su et au vu de tout le monde. Un zéro bien pointé à ceux qui sont chargés de veiller sur l'ordre et aux vendeurs impolis et vulgaires.