Les patrons marocains de presse écrite ont célébré la journée mondiale de l'information et la fête nationale de la presse en adoptant, le lundi 13 novembre, la Charte déontologique de la Fédération Marocaine des Editeurs de Journaux (FMEJ) pour clarifier les règles du jeu, rationaliser les comportements professionnels et mettre un terme à l'anarchie et aux interférences qui minaient la crédibilité et la transparence du marché des publications nationales. C'est un nouveau jalon dans le processus de consolidation des libertés démocratiques que connaît le monde de l'information avec la signature du premier contrat-programme de l'histoire entre le gouvernement, la Fédération et le SNPM, le contrôle des diffusions avec l'OJD entre la FMEJ, le Groupement des annonceurs et la corporation des agences conseil et, en dernier lieu, les conventions collectives passées d'un commun accord entre les entreprises de presse et le syndicat des journalistes. En adoptant ce code de conduite réaffirmant la liberté de 4ème pouvoir, le respect total dû à la monarchie, notamment sur le volet de la vie privée, la défense des causes nationales, le Sahara marocain en tête, la lutte contre toutes les formes de violence et d'extrémisme, la concurrence loyale, le respect de la dignité des citoyens et des enfants, le respect entre confrères…Les patrons des entreprises de presse ont ainsi tracé leur feuille de route pour moderniser une profession en pleine émergence et apporter leur contribution active à l'édification de la nouvelle société marocaine, démocratique, libérale, respectueuse des libertés et des droits humains et foncièrement attachée à l'Etat de droit.