L'ex ministre de l'Intérieur Driss Basri, installé depuis quelques années à Paris, a intenté en France un nouveau procès à notre confrère MHI pour diffamation. Le grand tribunal de Nanterre avait débouté le plaignant lors du premier procès. Le bureau de la Fédération marocaine des editeurs de journaux (FMEJ) a dénoncé "avec vigueur, toute atteinte, gratuite et blessante, aux convictions religieuses" en réaction à la publication récemment, par certains journaux européens et notamment du Danemark, de caricatures du Prophète Sidna Mohammed. Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, le bureau de la Fédération affirme à ce propos, "sa position de principe quant à l'importance de la liberté de la presse comme base de la vie démocratique, mais dénonce avec vigueur, toute atteinte, gratuite et blessante, aux convictions religieuses et aux valeurs spirituelles des autres". Au cours d une réunion tenue lundi et consacrée à l'examen de plusieurs points en relation avec la situation du secteur de la presse écrite nationale, le bureau de la FMEJ indique avoir suivi un exposé, "précis et circonstancié", sur le bilan des travaux de la Commission paritaire de la presse écrite et sur les modalités d'attribution de la subvention publique de soutien au développement et à la modernisation du secteur. Le bureau a convenu de "continuer à réfléchir en concertation" avec le ministère de la Communication, sur le dispositif de soutien afin de "le rendre plus efficient". Par ailleurs, le bureau de la Fédération affirme suivre avec "un vif intérêt, le procès intenté à Paris, par l'ancien ministre d'Etat à l'Intérieur, Driss Basri, contre notre confrère Maroc Hebdo International". "Tout en ayant une entière confiance" à ce sujet, dans la justice française, la Fédération apporte son "soutien à Maroc Hebdo International et décide de continuer à suivre l'évolution de cette affaire". Le bureau de la Fédération affirme par ailleurs, poursuivre l'étude, à travers une commission spécialisée, du projet de rédaction d'une Charte des valeurs qui "définit avec précision, un certain nombre de principes déontologiques dans l'exercice de la profession". La commission de la Charte des valeurs est appelée, après une "large consultation, à rendre son travail dans les plus brefs délais", conclut le communiqué de FMEJ.