Un avocat du barreau de Beni Mellal s'est senti diffamé par certains mots et expressions de cet article écrit et signé en arabe et en français sans signature, publié dans le numéro 70 du journal régional Minbar Beni Mellal, paru au mois de décembre 2004. La police a convoqué les 2 auteurs de cet article pour répondre à la requête du plaignant. "Avocats de la défense ou aristocratie de la société civile" est le compte rendu objectif et de bonne foi des assises du procès intenté au directeur du journal par un parlementaire de la région pour diffamation. Ceci suite à un article publié au numéro du mois d'août 2004 répondant ainsi, après enquête, à la requête du président de la commune de sidi Jaber relative à l'occupation par le plaignant d'un espace public de la dite commune. Le prévenu a été injustement et sévèrement condamné à 3 mois de prison ferme, 15 000 Dh d'amende et 30 000 Dh de dommages et intérêts à l'élu de la nation. Pourtant, des preuves irréfutables ont été exposées en plus des témoins à charge présentés par les avocats de la défense. Ironie du sort, le directeur, victime de ce procès Kafkaïen, trouve la mort dans un tragique accident de la route survenue le 5 janvier dernier entre fkih ben salah et Khouribga. L'avocat plaignant et cherchant à poursuivre les 2 reporters aujourd'hui, n'est autre que l'un des avocats du parlementaire. Jugez vous même où en sommes-nous dans le domaine de la liberté de presse ... au Tadla Azilal. Et dire que la 123ème place que nous donne RSF en matière de liberté de presse me paraissait trop injuste !