Le ministre marocain chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Mohamed Najib Boulif, n'a pas écarté une possible révision à la hausse des prix des produits pétroliers. Selon M. Boulif, le Maroc adoptera un système d'indexation partielle sur les produits pétroliers liquides, en raison de la hausse substantielle de leurs cours. Selon ce système, les prix des produits pétroliers au Maroc suivront les fluctuations des cours sur les marchés internationaux de manière limitée et moins que proportionnelle avec ces fluctuations. Mais ce système ne garantit pas que la subvention des produits pétroliers restera inchangée dans le budget de l'Etat ; et c'est un des plus grands défauts de ce système. Normalement, une décision aussi importante que celle-ci doit être accompagnée avec une poignée de mesures macroéconomique comme l'augmentation des réserves nationaux des hydrocarbures et augmentation progressive de la partie indexée dans le prix final pour assurer la période transitoire. D'un autre côté, ce passage brusque et incompréhensible dans un environnement international ou les prix du carburant ont rarement connu une baisse, et dans un environnement géopolitique menacé par une guerre au moyen orient pourrait être une erreur fatale qui aura des conséquences désastreuses sur le prix final des hydrocarbures. Il va sans dire que cette décision ne sera pas sans impact sur le prix du carburant à la pompe, ainsi que sur une série d'autres produits, notamment alimentaires, la hausse du carburant agissant sur les frais de transport des matières premières.