Dans mes pensées je me suis égarée ; C'est un monde que je me suis créé Un rêve que j'avais adoré Une chimère que j'avais vénérée Un enchantement que j'avais tant espéré. Où toute maussaderie est éthérée, Où les émotions font chavirer. Certes, le dédain d'autrui m'exaspérait Mais mon affliction ne m'a guère altérée Maintenant je peux la médire, l'enterrer Et seule, de mon euphorie m'emparer. —Meryem KAGHATE-