On m'a offert ce livre pour noël, et connaissant mes goûts prononcés pour la lecture, ce cadeau est un bon choix. Voici ma critique Tout d'abord, l'auteur !! Martin page est né en 1975 et est étudiant en anthropologie. Il n'y a pas autre chose à dire sur lui puisque c'est son premier roman. Les biographes se pencheront sur son sujet plus tard lol !! Le personnage principale est Antoinne, un jeune homme âgée de 25 ans, mais fatigué, fatigué de devoir toujours penser, de vouloir tout comprendre, de devoir analyser chaque chose qu'il voit, qu'il entend, et qu'il sent. Cette appréciation poussée de l'intelligence le rend fou. Il veut arrêter cette tension qui massacre sa vie. Il décide alors de devenir alcoolique pensant que l'alcool détruira ses neurones, mais sans succès. Il décide ensuite de se suicider mais toujours sans succès. Il n'arrive pas à se détruire lui même tout simplement parce qu'il procède de façon très minutieuse, programmée et ne veut pas sombrer dans l'ignorance. Un jour, il décide de devenir stupide. A partir de ce moment là, pour moi, il est déjà stupide. Il commence à vivre comme une personne normale. En allant au MC DO, en faisant du sport etc. Des choses qu'il condamnait il y a quelques jours. Dans son livre, Martin Page condamne le prêt à penser, les grandes compagnies manipulatrices.... Il en parle d'une façon marrante et c'est ce qui m'a séduit dans ce livre. Et tout cela avec une écriture et un style digne d'un Victor Hugo des temps modernes. Un livre que je vous conseille de consommer sans modération. En 2002, Martin Page refait des siennes avec "Une parfaite journée parfaite" ! L'humour noir délirant de ce jeune auteur représente un vrai régal ! Cette satire gratinée de notre monde si souvent triste déclenche des fous rires salvateurs ! Un ouvrage décidemment beaucoup trop court ! Vivement le prochain ! Un troisième livre vient de sortir cette année : "La libellule de ses huit ans", je ne l'ai pas encore lu, mais voici la présentation de l'éditeur : "La peinture était le prétexte à son occupation criminelle. Ce qui n'était qu'une couverture finit par devenir une petite passion qu'elle retrouvait avec un plaisir grandissant. A un moment, elle se demanda si elle n'avait pas organisé ce brigandage subtil pour se donner une excuse à la pratique d'un art. " Fio a trouvé un moyen de gagner sa vie pas très honnête, mais ingénieux. Imaginant que la plupart des gens ont des choses à cacher, elle envoie des lettres anonymes au hasard, rédigées de la sorte : " Nous savons ce que vous avez fait. Vous avez une semaine pour payer. " La rançon doit être déposée dans un recoin de la falaise des Buttes Chaumont. Pour ne pas attirer l'attention, en attendant son enveloppe, Fio plante un chevalet et peint. C'est ainsi que, bien malgré elle, elle devient la coqueluche des galeries d'art. Et son existence s'en trouve bouleversée..." Bonne lecture