Israël suspend, d'ores et déjà, ses frappes aériennes contre le liban. Tout en restant inflexible sur sa position. Tel-Aviv rejette toute perspective d'un cessez-le-feu immédiat. La suspension des attaques aériennes a été décidée, quelques heures après les bombardements de la localité de Cana. Autre carnage perpétré par l'armée israélienne sue ce village, après celui de 1996. Plus de 60 civils, dont la plupart sont des enfants, ont été tués, dans cette nouvelle agression militaire. Par ailleurs, la suspension provisoire des attaques aériennes ne signifie en aucun cas la fin de la guerre. En vertu de cette décision, les responsables hébreux espérent réduire les pressions sur Israël et notamment sur leur fidèle allié les Etats-Unis. En effet, les opérations terrestres vont se poursuivre sur d'autres villages au Sud libanais, étant donné, l'armée israélienne s'est donnée comme objectif une zone de sécurité de 2km, au large des frontières libanaises. En somme, Israël impose toujours une série de conditions à un cessez-le-feu, véritables entraves d'une issue de la crise, d'autant plus, inadmissibles par le Hezbollah.