La présidente de l'Assemblée générale des Nations-Unies, Maria, Fernanda Espinosa, a affirmé, jeudi à New York, que la mise en œuvre du Pacte de Marrakech sur la migration contribuera à résoudre l'actuelle crise migratoire mondiale qui se manifeste notamment en Amérique centrale et au niveau de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Ce Pacte mondial, adopté en décembre dernier à Marrakech et ratifié par l'Assemblée générale, « établit un cadre pour une migration sûre et régulière » qui constitue la réponse à la crise actuelle dans les Amériques et ailleurs dans le monde, a déclaré Mme Espinosa, lors d'une conférence de presse. « A travers la mise en œuvre du Pacte, nous allons contribuer à résoudre la problématique de la migration illégale », a-t-elle assuré. La présidente de l'Assemblée générale de l'ONU a également souligné la nécessité de lutter contre le trafic d'êtres humains, phénomène qui exacerbe la crise migratoire, notamment en Amérique latine et centrale. « Nous devrions être forts et audacieux afin de contrer ce phénomène », a-t-elle estimé. De même, Mme Espinosa a insisté sur le besoin de s'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière, à savoir la pauvreté, l'inégalité et le chômage. Pour elle, la réalisation des objectifs de développement durable des Nations-Unies reste « la meilleure stratégie » pour lutter contre l'immigration clandestine.