Comme annoncé par le ministère de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi s'est réuni ce vendredi 10 mai à Rabat avec les syndicats de l'enseignement les plus représentatifs ainsi que les représentants des enseignants-cadres des Académies régionales de l'éducation et de la formation (AREF). Lors de cette 2e réunion, il a été convenu, précise la coordination nationale des enseignants recrutés par contrat via un communiqué, de respecter les résultats de la réunion du 13 avril dernier au cours de laquelle le gouvernement s'est engagé à suspendre toutes les mesures administratives à l'encontre des enseignants-cadres des AREF, qui ont regagné les classes le 29 avril dernier. Dans ce sens, le ministre de l'Education nationale, Said Amzazi, qui a pris part à cette réunion en tant que représentant du gouvernement, précise une source à Hespress Fr, s'est engagé à émettre une note informative aux académies les informant de suspendre ses mesures administratives et disciplinaires. Il a été également question lors de cette réunion de trouver une solution au dossier des enseignants qui ont été soumis au conseil disciplinaire. Le ministre s'est engagé à intervenir pour lever les sanctions sur les enseignants, souligne le communiqué de la coordination. Said Amzazi s'est également engagé à répondre aux doléances des enseignants recrutés par contrat, et principalement «l'intégration dans la fonction publique», en remontant leur dossier revendicatif aux ministères concernés, à savoir le ministère de l'Economie et des Finances et le ministère chargé de la Fonction publique, « puisqu'il n'est pas le seul à prendre la décision« , affirme une source à Hespress Fr. A noter qu'une troisième réunion est programmée, entre le ministère de l'Education nationale et les représentants des enseignants recrutés par contrat, le 23 mai 2019, au cours de laquelle le département de Said Amzazi répondra aux revendications des enseignants, souligne la note de la coordination. Lors de cette réunion, il a été question aussi de l'état de santé du père d'une enseignante qui a été blessé lors du sit-in du 24 avril, Abdellah El hjili, et dont l'état de santé est toujours critique. Le ministre de l'Education nationale a affirmé dans ce sens que l'état de santé du père de l'enseignante n'entre pas dans les compétences de son département, et que le ministère a tout de même réagi pour venir en aide à la famille de la victime en remontant son cas au ministère de la Santé qui prend en charge son dossier médical. Et pour conclure, la coordination nationale des enseignants recrutés par contrat réaffirme son attachement à ses revendications « légitimes », à savoir la rupture du recrutement par contrat et l'intégration de tous les enseignants dans la fonction publique.