Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi : L'Economiste Le Maroc est classé par l'ONU parmi les pays à la lisière du stress hydrique. Deux de ses voisins font partie de la liste rouge où le stress hydrique dépasse les 70%. Pourtant les solutions ne manquent pas telles que la récupération de l'eau des pluies ou la réutilisation des eaux usées pour l'arrosage des espaces verts, qui permettent de limiter les pics de consommation. Sur ce dernier point, des initiatives fonctionnent comme celles lancées à Tanger et à Tétouan depuis 2016. Certaines opérations de digitalisation ne se passent pas toujours comme prévu. Depuis le 1er janvier 2019, experts-comptables, comptables agréés et adouls sont tenus d'accomplir ces formalités via la plateforme électronique de la Direction générale des impôts (DGI). La procédure en ligne consiste à scanner les documents et à les télécharger via l'application Simpl de la DGI. Or, ces documents ne sont reconnus ni par les tribunaux de commerce, ni par les Centres régionaux d'investissements. Des centaines d'opérations portant sur des actes juridiques sont actuellement bloquées : créations de société, augmentations de capital, contrat de bail, transfert de siège. Aujourd'hui le Maroc La Radio Mohammed VI du Saint Coran accapare la plus grosse part d'audience avec 14,4%, indique Radiométrie Maroc. De janvier à fin mars 2019, 54,28% de la population nationale, soit 14,69 millions de marocains âgés de 11 ans et plus, ont écouté la radio un jour moyen de semaine, selon le bilan du premier trimestre que vient de publier Radiométrie Maroc et qui mesure depuis 2012 l'audience de toutes les stations reçues au Maroc sur l'ensemble des supports de réception. Un jour moyen de week-end, 50,39% de la population ont été au rendez-vous des radios, soit 13,64 millions d'individus de 11 ans et plus, précise la même source. Le Parlement détient un nouveau record. En effet, des dizaines de propositions de loi sont toujours dans les tiroirs de la première Chambre depuis de longs mois, voire des années. Aujourd'hui, des sources parlent de pas moins de 116 propositions de lois qui n'ont pas encore vu le bout du tunnel. Ces textes concernent des sujets très variés dans différents domaines. Pourtant, il est assez rare que les propositions de lois trouvent facilement leur chemin vers adoption. Les derniers chiffres communiqués par le gouvernement parlent de 86 propositions de loi examinées alors que 29 autres textes sont en cours d'examen au niveau des départements ministériels et de la commission technique concernée. Le Matin La Famille Royale et le peuple marocain tout entier célèbrent mercredi le seizième anniversaire du Prince Héritier Moulay El Hassan, un heureux événement fêté, comme à l'accoutumée, dans une ambiance de joie et d'allégresse, reflétant ainsi la dimension réelle de l'attachement indéfectible et irréversible du peuple marocain au Glorieux Trône Alaouite, garant de l'unité et de la stabilité du Royaume. Cet anniversaire vient rappeler le souvenir des instants joyeux du jeudi 8 mai 2003, lorsque le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonça la naissance bénie, au Palais Royal à Rabat, d'un garçon que le Roi Mohammed VI a bien voulu baptiser du prénom de Moulay El Hassan, en hommage à la mémoire de Son auguste grand-père, Feu Hassan II, que Dieu ait son âme en Sa sainte miséricorde. Le département de l'Equipement planche sur un guide de la conception bioclimatique des projets d'équipements publics. L'objectif étant, selon le ministère, d'améliorer le confort et la qualité d'occupation et d'usage des bâtiments publics et de réduire leurs besoins en chauffage et en climatisation. Le projet de guide fera l'objet d'une étude d'élaboration à commanditer par le ministère le 30 mai. «L'objectif attaché à cette étude est de mettre à la disposition des cadres et techniciens de la Direction des équipements publics et des autres intervenants dans le secteur des bâtiments publics un guide technique leur permettant de comprendre les techniques de la construction bioclimatique et d'améliorer le confort thermique des bâtiments publics», indique le département ministériel. Libération Les participants à la 4ème édition des Journées internationales de macroéconomie et de finance (JIMF), tenue à Marrakech, ont appelé à créer les conditions favorables devant les jeunes et les femmes pour contribuer à la croissance et l'essor économique du Maroc. « L'exclusion des jeunes et des femmes représente un véritable frein au développement d'une croissance économique inclusive », ont-ils ajouté lors de cette rencontre. Tout en notant que les femmes et les jeunes sont affectés par le taux de chômage le plus élevé, les intervenants ont appelé à relever à plusieurs défis pour être en mesure de réaliser l'essor socio-économique escompté. La dernière résolution du Conseil de sécurité met en échec les solutions irréalistes et unilatérales véhiculées par les ennemis de notre intégrité territoriale, a souligné la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mounia Boucetta. La résolution 2468 du Conseil de sécurité affirme que les contours de la solution doivent être réalistes, pragmatiques, durables et basés sur le compromis, notant que l'initiative d'autonomie est la seule solution qui s'aligne sur les résolutions du Conseil de sécurité, « ce qui met en échec les solutions irréalistes et unilatérales véhiculées par les ennemis de notre intégrité territoriale », a-t-elle ajouté à la Chambre des représentants. L'Opinion Après une période difficile marquée par la détérioration des conditions de transport dans les bus rbatis et l'exacerbation d'une crise sociale au sein de la société gestionnaire de ce service suivie d'une succession de grèves qui ont gravement compromis la mobilité au sein de la Capitale, Mustapha El Khalfi, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, vient d'annoncer l'entrée en jeu imminente d'un nouveau gestionnaire. Il s'agit d'Alsa-City Bus qui entamera, à partir de juillet, son activité au niveau de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Le ministère de la Culture et de la Communication- département de la Culture- a entamé la préparation du dossier de candidature sur « les savoirs et savoir-faire traditionnels liés aux khettaras », en prévision de leur inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une restauration urgente, dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de l'UNESCO de 2003 relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel que le Maroc a ratifiée en 2006. Dans un communiqué, le ministère souligne qu'il avait présenté à l'UNESCO, en collaboration avec cette Fondation, la demande d'inscription des savoirs et savoir-faire traditionnels liés aux khettaras, en tant que premier pas dans le processus de revitalisation de ces ouvrages pour leur permettre de continuer à assumer leur rôle ou à apporter leur contribution à la mise en œuvre d'autres projets de développement, comme les circuits touristiques et culturels. Al Bayane Le Ramadan, mois de la piété, du partage, de solidarité, de spiritualité et de recueillement, est également mis à profit par des intermédiaires, des courtiers électoraux et des faux bienfaiteurs à des fins électorales. C'est ainsi que des aides alimentaires, des paniers de ramadan, sont soigneusement distribués, en ciblant des familles pauvres mais bien inscrites sur les listes électorales. Ce phénomène refait surface chaque année à l'occasion de ce mois sacré, en dépit de la mise en garde du ministère de l'Intérieur. Plusieurs formules sont de mises afin de mieux cibler le fichier électoral du politique/bienfaiteur. Face à l'ampleur du phénomène et les dangers qu'il présente pour la pratique démocratique, des voix se sont élevées dénonçant ces comportements qui faussent le jeu démocratique et souillent l'image de la société marocaine. Le ministère de l'Intérieur a réagi en mettant en garde contre cette pratique, appelant les responsables de l'administration territoriale dans les régions à être vigilants afin de mieux cerner le phénomène et le neutraliser. Lahcen Daoudi, ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, a souligné que le gouvernement est mobilisé pour la protection des consommateurs et lutter contre la fraude, appelant les citoyens à dénoncer les abus, le monopole et la commercialisation de produits alimentaires périmés, via le numéro de téléphone national 5757, dédié à la réception des réclamations et observations des consommateurs par le ministère de l'Intérieur, ou les autres numéros téléphoniques mis en service par le ministère délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance et le ministère de la Santé. Le phénomène de la fraude et des produits périmés soulevé à l'occasion de chaque mois de Ramadan n'a aucun lien avec l'offre, dans la mesure où l'ensemble des produits alimentaires sont disponibles sur le marché, a-t-il affirmé. Al Ahdat Al Maghribia Dans le cadre de leur programme de protestation durant le ramadan, cinq syndicats de l'enseignement ont appelé à observer une grève les 14 et 15 courant, organiser des marches avec bougie dans les provinces et régions après la prière tarawih (les 11, 18 et 25 mai et le 1 juin 2019), porter un brassard noir durant le mois de ramadan et lors des examens certificatifs. Dans un communiqué, la coordination syndicale composée du syndicat national de l'enseignement (CDT), la Fédération libre de l'éducation, le syndicat national de l'enseignement (FDT), la Fédération nationale de l'enseignement (UMT) et la Fédération nationale de l'enseignement, a décidé d'opter pour ces modes d'action en réponse à l'attitude du ministère de l'éducation, qui n'a toujours pas entamé de réelles négociations sectorielles avec les syndicats afin de contenir les tensions au sein du secteur de l'éducation. Le conseil de discipline de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de Marrakech, a infligé une sanction disciplinaire à une enseignante. Cette dernière avait demandé à une femme de ménage de la remplacer pour surveiller les examens des professeurs dits « contractuels », qui se déroulaient au lycée « Sidi Abderrahman », à Marrakech. Cette enseignante a été suspendue pour 1 mois avec privation de salaire pour la même période. Akhbar Al Yaoum La population fiscale a effectué près de 2,8 millions opérations de télé-paiement en 2018, générant une recette de plus de 120 milliards de dirhams (MMDH), soit 85% des recettes fiscales globales, indique la Direction générale des impôts (DGI). Cette recette est répartie sur l'impôt sur les sociétés (48 MMDH), la taxe sur la valeur ajoutée (37 MMDH), l'impôt sur le revenu (27 MMDH) et les droits d'enregistrement et de timbres (9 MMDH), précise la DGI dans son rapport d'activité au titre de l'exercice 2018. Ledit rapport fait également état d'un accroissement de la population fiscale ayant adhéré aux télé-services SIMPL de 57% à 642.545 adhérents durant l'année écoulée. Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, a affirmé que le constructeur aéronautique canadien Bombardier ne quittera pas le Maroc. Le groupe Bombardier a-t-il poursuivi, connait depuis quelques années des difficultés, notant que la firme multinationale est indépendante et que le ministère ne peut pas s'immiscer dans ses plans d'investissement. Bombardier doit prouver au ministère que les accords conclus seront réalisés par la société retenue suite à l'opération de sous-traitance. A l'inverse et si des garanties importantes ne sont pas présentées, le ministère sera donc obligé d'interdire cette sous-traitance, a expliqué Elalamy, notant que le plus important est la continuité des mêmes engagements. Al Alam Si Lahcen Daoudi, ministre délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance, avait opté pour la langue de bois dans le dossier de la protection du consommateur pendant ramadan, il a en revanche tenu des propos jugés indicibles au sujet de la hausse des prix des carburants. Certains députés l'ont même accusé de tenir des propos mensongers et de tenter d'abuser le citoyen. Daoudi, qui s'exprimait à la Chambre des représentants, a affirmé que le plafonnement des marges bénéficiaires qu'il avait promis de mettre en place au mois de mars dernier n'était qu'un subterfuge qu'il utilisait pour faire pression sur les sociétés de distribution des carburants. Ce double langage a été interprété comme étant un mensonge fait aux Marocains, une fuite en avant et un manque de sincérité à l'égard des sociétés et des citoyens. Mais Daoudi a souligné que son objectif principal était de préserver l'image du Maroc, d'envoyer de bons signaux aux investisseurs et de ne pas menacer la paix sociale. Les sages-femmes au Maroc ont appelé à appliquer la loi 44.13 et à créer une autorité supérieure qui encadre la profession. Elles ont indiqué que la baisse notable des taux de mortalité maternelle et des nouveaux nés revient principalement au rôle important joué par les sages femmes qui, selon Nadia Ouzahra, présidente de l'association marocaine des sages femmes, qui s'exprimait lors de la journée mondiale des sages-femmes, ont réussi à jouer un rôle central dans le dépistage précoce du concert du sein et du cancer du col de l'utérus et la sensibilisation médicale. Al Ittihad Al Ichtiraki L'ambassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite au Maroc, Abdellah Ben Saad Al Ghariri a réitéré le soutien permanent de son pays à l'intégrité territoriale du Maroc, qui constitue une « ligne rouge » et une constante de sa politique extérieure. Lors d'entretiens avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, Al Ghariri a mis l'accent sur la solidité des relations entre les dirigeants et les peuples des deux pays frères, les qualifiant de « stratégiques et profondément enracinées ». De même, le diplomate a salué le progrès que connait le Maroc ces dernières années, sous la conduite du Roi Mohammed VI, mettant en exergue le développement urbain et les chantiers réalisés dans le domaine des infrastructures et des transports, en particulier. L'Organisation marocaine des droits humains a appelé le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, qui avait demandé aux présidents d'universités à interdire les manifestations au sein des universités, à revenir immédiatement sur sa décision afin de préserver les acquis et sauvegarder l'ouverture nécessaire sur toutes les composantes de la société. L'OMDH a dénoncé cette correspondance adressée aux universités, d'autant plus que ces dernières sont des établissements publics dotés de la personnalité morale et de l'autonomie financière et administrative. Al Massae Des centaines de communes qui ne sont pas connectées au service électronique entravent l'opération de la dématérialisation du registre national de l'état civil. Elles ont reproché au ministère de l'Intérieur de ne pas avoir généralisé le service électronique à toutes les communes. Des cadres de la Direction générale des collectivités locales dans différentes préfectures dispensent ces derniers jours des formations au profit des fonctionnaires exerçant dans les services de l'état civil et des certificats administratifs dans les communes et les annexes administratives afin de les initier au système de gestion du registre national de l'état civil et leur apprendre les techniques d'utilisation du guichet électronique Watiqa. Mohamed Benabdelkader, ministre chargé de la Réforme de l'administration et de la fonction publique, a évité de répondre aux vives critiques adressées au gouvernement concernant les résultats d'une étude promise par l'exécutif pour montrer l'impact du changement d'heure. Benabdelkader, qui s'exprimait à la Chambre des représentants, a affirmé qu'il n'avait pas assez du temps pour dévoiler au grand jour les résultats positifs de cette étude, qui montraient que la décision du gouvernement était judicieuse. Il a souligné que cette étude s'est concentrée sur l'effet du changement d'heure sur la santé, le travail, le transport, l'énergie, la consommation intérieure et l'économie. Bayane Al yaoum L'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, a affirmé que la question du Sahara est une affaire d'intégrité territoriale et de souveraineté nationale du Maroc, et nullement une question de décolonisation. La question du Sahara ne remonte pas à 1963 ou à 1975, mais qu'elle est ancrée dans l'histoire du Maroc et son identité, a-t-il dit à l'occasion du Séminaire du Comité des 24 (C24) de l'Assemblée Générale de l'ONU, pour les Caraïbes, tenu à Grenade. Il a ainsi rappelé qu'avant la colonisation espagnole du Sahara, à la fin du 19è siècle, cette région n'a jamais été une terre sans maître « terra nullus » et a toujours fait partie intégrante du territoire national du Maroc. A l'issue des Assises nationales sur la Fiscalité, tenues les 03 et 04 mai courant à Skhirat, la CGEM a réitéré son total engagement pour soutenir la refonte indispensable de l'arsenal fiscal national. L'objectif étant d'établir une relation sereine et responsable entre l'Administration des impôts et le contribuable, restaurer la confiance, redonner de la visibilité et stimuler l'investissement créateur d'emploi et de valeur. Elle a, en outre, tenu à saluer le climat de dialogue franc, ouvert et collaboratif qui a prévalu tout au long des phases préparatoires, la démarche inclusive et participative qui a permis de recueillir les contributions de toutes les parties prenantes, la qualité des débats à Skhirat et la pertinence des recommandations retenues.