Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi : L'Economiste Le Maroc a vu en 2018 les délais de paiement clients s'allonger de 2 jours pour atteindre 84 jours de chiffre d'affaires. Sur la liste des secteurs les plus touchés : technologie, transports, industrie pharmaceutique, BTP. Dans des activités plus orientées vers le consommateur final (comme la distribution et alimentation, l'énergie ou encore le commerce de détail…), les délais se raccourcissent. Euler Hermes anticipe un rebond des défaillances d'entreprises de +3% pour cette année. Les impayés de droits de timbre refont encore parler d'eux. Depuis quelques jours, l'administration fiscale se rappelle au bon souvenir des entreprises et commerces n'ayant pas effectué de déclaration ni procédé au paiement de ces droits. Les premières relances sont adressées, en recommandé avec accusé de réception, conformément à un certain nombre d'articles du Code général des impôts. La relance porte sur les dix dernières années puisque c'est le délai de prescription en cas de non-déclaration d'un impôt. Le fisc cible essentiellement les gros contribuables qui présentent un potentiel de recettes tels que les stations-service, les grandes et moyennes surfaces, les restaurants, les hôtels… En somme, tout contribuable réalisant des transactions réglées en liquide doit percevoir un droit de timbre de 0,25% du montant de la facture et le reverser au Trésor. Aujourd'hui le Maroc C'est un nouveau pas vers l'efficacité énergétique. Et pour cause, l'audit énergétique obligatoire pour les entreprises et établissements publics entre en vigueur dans 7 mois, et ce suite à la publication au Bulletin officiel du décret relatif à l'audit énergétique obligatoire et organismes d'audit énergétique. Ce décret concerne principalement les entreprises dont la consommation finale a franchi un seuil particulier, soit 1.500 tep par an pour les entreprises et établissements du secteur de l'industrie et 500 tep par an pour le secteur tertiaire. Ce dispositif sera complété par un arrêté qui définira le seuil de consommation énergétique finale pour les autres secteurs. Par ailleurs, l'Agence marocaine pour l'efficacité énergétique aura un rôle capital à jouer puisque c'est à elle que les consommateurs soumis à l'audit devront remettre annuellement leurs données énergétiques. Ils auront un délai ne dépassant pas 5 ans pour réaliser un audit énergétique à compter de la date de transmission du dernier rapport de l'audit obligatoire à l'autorité gouvernementale chargée de l'énergie. A l'horizon 2030, le gisement total des déchets au niveau national atteindra 39 millions de tonnes. Le secrétariat d'Etat chargé du développement durable fait état d'une augmentation de 45% par rapport à l'année 2015 où le gisement des déchets totalisait 26,8 millions de tonnes. Ainsi, les 4 régions qui produisent le plus de déchets ménagers sont Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra, Fès-Meknès et Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Dans ces régions la production des déchets ménagers ne cessera d'augmenter durant les prochaines années. La quantité des déchets ménagers produits en milieu urbain qui est de 5,9 millions tonnes en 2015 passera à 9,4 millions de tonnes en 2030. Pour ce qui est du gisement total des déchets industriels, la production qui est estimée à 5,4 millions de tonnes en 2015 atteindra les 12 millions de tonnes en 2030. Le Matin Le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a présenté lundi devant les deux Chambres du parlement le bilan de mi-mandat de l'action gouvernementale. L'intervention du chef de l'exécutif s'est articulée ainsi autour de cinq grands axes qui constituent l'ossature du programme gouvernemental. Il s'agit du renforcement du choix démocratique, de la moralisation de la vie publique, de l'amélioration du modèle économique, du renforcement du développement humain et de la défense des causes justes du Royaume, à la tête desquelles se trouve la question du Sahara. Tout en soulignant que les réalisations de son équipe n'auraient pas été possibles sans l'homogénéité et la solidité de la coalition gouvernementale, El Otmani a concédé que beaucoup restait à faire pour répondes aux attentes des citoyens. Les préparatifs se poursuivent pour l'organisation du prochain congrès du PAM prévu avant la fin de l'année en cours. Dans ce sens, le secrétaire général du parti, Hakim Benchamach, tentant depuis plusieurs jours de contenir les mouvements de protestation parmi ses militants, a diffusé un document mettant en avant certains sujets à débattre à l'approche du congrès. L'un des sujets proposés est celui de la forte présence des notables dans les institutions représentatives ainsi que la forte montée du populisme puisant dans le discours religieux et comptant sur son réseau d'associations. Il a aussi appelé à réfléchir sur un nouveau mode de scrutin permettant aux institutions représentatives de dépasser la situation actuelle. L'Opinion Une nouvelle étude, menée par un groupe de chercheurs de l'université des sciences médicales de Téhéran, montre que boire le thé chaud peut augmenter le risque de cancer de l'œsophage. Ainsi, la consommation de 700 ml de thé par jour à une température égale ou supérieure à 60°C était associée à un risque 90% plus élevé de cancer de l'œsophage. Face à ce risque de cancer, que peut provoquer le thé trop chaud, l'étude estime que des mesures peuvent d'être prises dès aujourd'hui pour réduire les risques de cancer de l'œsophage, à commencer par arrêter de fumer, maintenir et réduire la consommation d'alcool et contrôler la température du thé. Le Maroc célèbre mardi le 63ème anniversaire de la création des Forces armées royales (FAR), un rendez-vous annuel pour rendre un vibrant hommage aux hommes et femmes de cette vaillante institution au service de la défense de l'intégrité territoriale du Royaume, mais aussi pour mettre en exergue leur sacrifice, leur dévouement et leurs actions héroïques consenties en faveur des intérêts suprêmes de la nation. Partout au Royaume, des événements sont organisés avec faste au niveau des différentes places d'armes, garnisons et unités des FAR, des wilayas, provinces et préfectures, mettant à l'honneur toutes ses composantes terrestre, aérienne, maritime et Gendarmerie Royale. L'idée est telle que l'institution des Forces Armées Royales, depuis sa création le 14 mai 1956, constitue un motif de fierté pour tous les Marocains, un maillon essentiel de l'unité nationale et un digne ambassadeur des valeurs authentiques du Royaume partout où le devoir appelle ses membres. Al Bayane La situation des charges et ressources du Trésor a dégagé, à fin avril 2019, un déficit budgétaire de 14,1 milliards de dirhams (MMDH) contre 15 MMDH durant la même période un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Ce déficit tient compte d'un solde positif de 11,7 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA), précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d'avril 2019. Le bulletin indique, en effet, que les recettes ordinaires se sont établies à 80,6 MMDH contre 73,8 MMDH à fin avril 2018, en hausse de 9,2% à la faveur de l'augmentation des impôts directs (+10,8%), des impôts indirects (+9,5%) et des recettes non fiscales (+36,8%), conjuguée à la baisse des droits de douane (-8%) et des droits d'enregistrement et timbre (-4,9%). Plus de 240 milliards de DH, tel est le chiffre d'affaires des exportations industrielles réalisé par l'ensemble des opérateurs secondaires marocains entre 2013 et 2018, selon une étude réalisée par le ministère de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Economie numérique, sur la base des données recueillies auprès de l'Office des Changes, l'OCP et le département de l'industrie. Les exportations du Royaume sont passées de 161 milliards de DH en 2013 à 240 milliards de DH en 2018, soit un bond de 79 milliards de DH ou une hausse de 50% en cinq ans. L'automobile est l'un des principaux contributeurs en 2018 avec plus de 65,1 milliards de DH de chiffre d'affaires, soit une croissance de 105% sur la période, soit le bond le plus important. Libération Une cérémonie commémorant le 79ème anniversaire de la bataille de Gembloux a été organisée à la nécropole nationale militaire française de Chastre (40 km au sud de Bruxelles), où reposent des centaines de soldats marocains tombés lors de combats contre les nazis en 1940. Cette cérémonie s'est déroulée en présence du haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l'Armée de libération, Mustapha El Ktiri, de l'ambassadeur du Maroc en Belgique, Mohamed Ameur, de nombreuses personnalités civiles et militaires et de plusieurs membres de la communauté marocaine. Les personnalités présentes ont rendu un vibrant hommage aux tirailleurs marocains pour leur courage et leur bravoure, appelant à perpétuer ce devoir de mémoire pour donner l'exemple aux générations montantes. Des garde-côtes de la Marine Royale en opération en Méditerranée ont porté secours à trois embarcations pneumatiques de fortune, avec à bord 117 candidats à la migration irrégulière. Les personnes secourues ont été ramenées saines et sauves aux ports de Ksar-sghir et de Nador. Al Alam Suite à la grève qui a duré plus de six semaines, les parents et tuteurs des étudiants des facultés de médecine de pharmacie et de médecine dentaire, ont adressé une requête à Said Amzazi, ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour engager une procédure d'intervention rapide afin d'éviter une année blanche. Ils exhortent le ministre à intervenir le plus tôt possible pour mettre fin au boycott des cours et des examens. La grève de ces étudiants se poursuit pour la huitième semaine consécutive, malgré la publication d'un communiqué conjoint des départements de la Santé et de l'Enseignement supérieur, les appelant à revenir aux cours. Plusieurs organisations de la société civile ont mis en garde Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement, contre l'absence des représentants de la société civile parmi la délégation marocaine qui prendra part au Sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, organisé à Ottawa (Canada). Les représentants du gouvernement et ceux des instances internationales ne sauraient se substituer à la société civile lors de ce sommet, indique dans un communiqué le comité des représentants de la société civile au Sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, ajoutant que le financement de la participation des représentants de la société civile à cet évènement constitue un investissement pour l'avenir du Maroc. Al Ahdath Al Maghribia Depuis le début du Ramadan, les éléments du service de la police mènent une guerre contre le trafic d'ecstasy et de psychotropes. Cette action s'inscrit dans le cadre de la stratégie de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour la lutte contre les psychotropes, compte tenu de leur impact direct sur la propagation du crime. Ainsi, les services de la police ont procédé à l'arrestation, dans six villes, d'importantes quantités de comprimés psychotropes, commercialisés massivement par les trafiquants de drogue. Sur la base d'informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, 60.000 comprimés psychotropes ont été saisis et plusieurs suspects ont été arrêtés. La brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a ouvert une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent au sujet des manquements aux obligations professionnelles et des actes criminels présumés attribués à des fonctionnaires de police chargés d'escorter un ressortissant étranger, objet d'une procédure d'extradition aux autorités norvégiennes. Selon un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), des éléments de la police relevant de la Sûreté provinciale de Salé, chargés d'escorter le ressortissant étranger de l'établissement pénitentiaire Al Arjat vers l'aéroport de Marrakech-Menara, lieu de l'extradition, sont soupçonnés de manquements professionnels graves. Ces fonctionnaires sont soupçonnés d'avoir facilité le contact direct entre le ressortissant étranger et six de ses amis lors du voyage de Salé à l'aéroport de Marrakech, ajoute la même source, précisant que les policiers ayant commis de tels manquements professionnels graves, ont reçu en contrepartie une somme d'argent. Al Ittihad Al Ichtiraki Les recettes ordinaires se sont établies à 80,6 MMDH contre 73,8 MMDH à fin avril 2018, en hausse de 9,2% à la faveur de l'augmentation des impôts directs (+10,8%), des impôts indirects (+9,5%) et des recettes non fiscales (+36,8%), conjuguée à la baisse des droits de douane (-8%) et des droits d'enregistrement et timbre (-4,9%), selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Par ailleurs, les dépenses émises au titre du budget général ont progressé de 21,2% à 131,3 MMDH à fin avril 2019, en raison de la hausse de 12,8% des dépenses de fonctionnement, de 7,8% des dépenses d'investissement et de 57,5% des charges de la dette budgétisée, précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d'avril 2019. Les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d'engagement, se sont élevés à 219,1 MMDH, représentant un taux global d'engagement de 44%, relève la même source. Le nombre des visiteurs des sites du patrimoine du Royaume a enregistré une hausse importante durant la période allant de janvier à avril 2019, avec un chiffre dépassant le million de visiteurs (1.022.487), soit une hausse de 26% par rapport à la même période de 2018, indique le ministère de la Culture et de la Communication -département de la Culture. Ces actions s'inscrivent dans le cadre des efforts soutenus que le ministère entreprend afin de mettre en valeur et développer les composantes du patrimoine civilisationnel des sites et monuments historiques, considérés comme vecteurs de développement économique et levier essentiel du développement durable du Royaume, tout en œuvrant à l'amélioration des prestations et services à même d'en faire des sites à forte attraction pour les visiteurs. Akhbar Al Yaoum Saâd Dine El Otmani, chef du gouvernement et secrétaire général du PJD, paraissait plutôt prudent en parlant de ses alliés dans la majorité gouvernementale suite aux rumeurs sur un éventuel remaniement partiel. El Otmani a affirmé que l'équipe gouvernementale actuelle se caractérise par une grande harmonie en termes d'objectifs, malgré les divergences politiques qui surviennent au niveau de certaines questions d'intérêt public. Invité de la Maison de la presse à Tanger, El Otmani a nié tout projet de remaniement gouvernemental. « Il est normal qu'il y ait des divergences de positions et d'opinions entre des partis alliés », a admis El Otmani. Un mémorandum d'entente relatif au lancement du premier centre interactif digital (CID) au Maroc a été signé pour ouvrir la voie à l'introduction de technologies et solutions permettant une meilleure transmission du savoir dans les domaines de l'éducation et des affaires. Situé dans le campus de l'Université polytechnique Mohammed VI à Ben Guérir, le nouveau CID fournira la technologie, les solutions et les applications de RVA nécessaires à la transformation numérique croissante des secteurs académique, industriel, de l'éducation et de la formation professionnelle. Le mémorandum d'entente a été signé par des représentants du ministère de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du ministère de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, de l'ambassade des Etats-Unis, du groupe EON Reality, de l'Université Mohammed VI polytechnique, de l'Agence de développement digital et de l'université Mohammed V de Rabat. Al Massae Après la controverse provoquée par les déclarations de Zouhair Chorfi, secrétaire général du ministère de l'Economie et des finances, qui avait dénoncé les pratiques illégales des médecins du secteur privé et des cliniques, notamment l'évasion fiscale (90%), le recours au « noir », le refus des chèques et les pots-de-vin, le syndicat national démocratique des finances a demandé à la Direction générale des impôts de dévoiler la liste des cliniques et des médecins du privé coupables d'évasion fiscale. Il l'a également appelée à publier toutes les données sur la contribution effective des professions libérales aux impôts et à ne pas se soumettre aux pressions exercées par certains lobbies. Mohamed El Ghali, politicien, a jugé normal qu'un débat soit lancé sur la révision de l'article 47 de la Constitution, estimant que cela entre dans le cadre de la dynamique qui doit caractériser tout système politique, huit ans après l'entrée en vigueur de la Constitution 2011. Dans un entretien accordé au journal, El Ghali a souligné que le débat sur l'article 47 de la Constitution ne doit pas être perçu comme un élément déclencheur de la discorde, ni une renonciation aux consensus politiques précédentes. Bayane Al Yaoum Le ministère de la santé a annoncé une nouvelle décision portant réduction des prix de 214 médicaments. En février dernier, le ministère avait réduit le prix de 319 médicaments, après une série de réductions ayant touché plus de 3.000 médicaments au Maroc depuis la publication du décret fixant les conditions et les modalités de détermination du prix de vente. Les nouvelles réductions, qui vont de 1 à 350 DH, concernent des médicaments prescrits pour le traitement de maladies chroniques, dont certains coûtent plus de 2.300 DH. Les géants de l'Internet devront régler leur situation au Maroc. Le Royaume compte obliger les entreprises Google et Facebook à payer les impôts sur leurs recettes très importantes tirées des annonces qu'elles font au Maroc au détriment des annonceurs marocains. On évalue aujourd'hui à plus de 70% la part de marché de Google et Facebook dans la publicité en ligne au Maroc, ce qui, selon le porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi, sape toute concurrence loyale entre les entreprises nationales et les géants du Net. Rissalat Al Oumma Des pharmaciens ont adressé une doléance au ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance Lahcen Daoudi, dans laquelle ils dénoncent le vide juridique concernant la vente des compléments alimentaires au Maroc et les lobbies qui s'adonnent au trafic de ces produits. Ces compléments ne sont pas gérés par des lois claires, ce qui laisse place à des amalgames facilitant la contrebande et la falsification, relève la Coalition nationale des pharmaciens du PJD.