Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce samedi: Le Matin Le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid et du Prince Moulay Ismail, a présidé, vendredi au Palais Royal à Rabat, la première causerie religieuse du mois sacré du Ramadan. Cette causerie a été animée par le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq, sur le thème : «Investir les valeurs de la religion dans le modèle de développement» en s'inspirant du verset coranique : «Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Dieu» (Sourat Al Imrane). Le trafic portuaire a abordé l'année sur un rythme saccadé, mais a bouclé le premier trimestre sur une performance honorable. En effet, après avoir entamé l'année en fanfare, avec une croissance de 15,5% en janvier, l'activité dans les ports marocains a chuté de 1,5% à fin février et s'est ressaisie à 5,6% au terme des trois premiers mois, avec un volume traité d'un peu plus de 21,77 millions de tonnes. C'est ce que montrent les dernières statistiques rendues publiques par l'Agence nationale des ports (ANP), relatives aux infrastructures qu'elle gère. Rappelons que le trafic portuaire n'avait progressé que de 0,6% au terme des onze premiers mois de l'année dernière (les chiffres relatifs à toute l'année n'ayant pas été publiés par l'ANP). Al Bayane Ce n'est pas nouveau! Le prix de l'oignon affiche chaque année une hausse démesurée en cette période de l'année (mars-mai) et cette flambée des prix n'a pourtant jamais fait l'objet d'une quelconque réaction de la part du ministre de l'agriculture ni du gouvernement. Actuellement, le prix de l'oignon varie entre 10 dirhams le kilo pour la variété sec et 6 dirhams pour l'oignon frais. Ce renchérissement des prix intervient à un moment où la qualité de l'oignon laisse beaucoup à désirer. Ce qui met à nu la problématique des structures de stockage et de conditionnement des produits agricoles. Dans un communiqué, Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, explique la hausse des prix de l'oignon par plusieurs facteurs, notamment le déséquilibre entre l'offre et la demande durant ce mois sacré. Takuji Hanatani, ambassadeur du Japon au Maroc, s'est félicité des « relations étroites » entre Tokyo et Rabat, qui se sont consolidées davantage durant les trente ans de règne de l'Empereur Akihito, marqués par de nombreuses visites de haut niveau. S'exprimant lors d'une cérémonie d'Iftar à l'occasion de l'intronisation de l'Empereur Naruhito, le diplomate a souligné que la visite officielle en 1991 au Maroc de l'Empereur du Japon et celle de le Roi Mohammed VI en 2005 au Japon sont des événements marquants dans l'histoire des relations bilatérales. En plus, la Princesse Lalla Hasnaa a été reçue en audience en novembre dernier par le Prince héritier Naruhito à Tokyo, a-t-il ajouté. L'Opinion Contrairement à d'autres boissons, tels que les sodas, pour le marché desquelles Ramadan équivaut à une période de vaches maigres, le thé vert, lui, tourne sans répit à longueur d'année. Dans ce business florissant et volumineux, la Chine s'impose comme un acteur majeur. Le Maroc a importé, en 2018, 77.562 tonnes thé chinois, soit environ un cinquième des exportations totales de thé de la Chine. L'information résulte des derniers chiffres communiqués par l'instance suprême gestionnaire du secteur stratégique du thé en Chine, la China Tea Marketing Association. JinliTea, une petite entreprise de la ville de Lichuan, dans la province du Hubei, est devenue la première entreprise chinoise à exploiter une succursale au Maroc, mettant ainsi à profit l'initiative Belt and Road (BRI) (ceinture et route) du gouvernement chinois pour s'étendre. Après avoir investi 8,2 millions de dol1ars US dans le pays depuis fin 2015, Jinli exploite maintenant cinq lignes de conditionnement au Maroc avec une capacité annuelle de 3 000 tonnes de thé. Sa filiale marocaine a généré environ 60 millions de yuans (9 millions de dollars) de revenus. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) anticipe pour le Royaume un taux de croissance du PIB inférieur à 4% cette année et l'année prochaine. «Au Maroc, la croissance devrait passer à 3,2% en 2019 et à 3,8% en 2020, sous l'effet d'un renforcement de la croissance dans les secteurs non agricoles, après un ralentissement à 3,1% en 2018», souligne la BERD. Cette légère hausse de la croissance économique permettrait, poursuit la même source, une amélioration de la gestion budgétaire et la diversification économique. Et d'ajouter que d'autres facteurs pourraient améliorer la croissance économique : reprise des arrivées touristiques, hausse des IDE, expansion rapide des industries de l'automobile et de l'aéronautique, et expansion du secteur minier. Libération Le dossier de la régulation des prix des carburants est de nouveau au point mort. En effet, après le débat suscité par le rapport du Conseil de la concurrence et les annonces faites par le gouvernement, aucune mesure concrète n'a été mise en œuvre. Ni ouverture du marché à de nouveaux opérateurs ni plafonnement des prix n'ont vu le jour. Lahcen Daoudi, ministre délégué aux Affaires générales, a même reconnu son impuissance à faire appliquer le plafonnement des marges des sept grandes sociétés de distribution de carburants au Maroc alors que les prix du gasoil et de l'essence à la pompe s'envolent. Pis, cette question risque de prendre encore du temps puisque le projet de plafonnement sera audité par le ministère de l'Energie, des Mines et du Développement durable qui en train de préparer un rapport à l'adresse du chef du gouvernement. Le décret portant Charte nationale de la déconcentration administrative et le décret déterminant le modèle du schéma directeur référentiel de la déconcentration administrative constituent de grandes réformes pour la mise en œuvre de la régionalisation avancée, a souligné le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique, Mohammed Benabdelkader, qui présentait, devant le Conseil de gouvernement, le bilan de la commission technique interministérielle chargée du suivi et de la mise en œuvre des dispositions de cette Charte. Le gouvernement a fixé, à travers ce décret, un délai de 6 mois qui prendra fin en juillet prochain pour que chaque département élabore un schéma comprenant les prérogatives et les ressources humaines et financières qui seront transférées aux régions. Al Ittihad Al Ichtiraki Le syndicat national de l'enseignement supérieur a dénoncé l'attitude du ministère de l'éducation, l'accusant de ne pas prendre au sérieux le cahier revendicatif des Centres régionaux des métiers de l'éducation et de la formation et du Centre d'orientation et de planification de l'éducation. Dans une déclaration, le bureau national de l'enseignement supérieur a récusé de statuer sur les décisions unilatérales entreprises par le ministère au sujet de ces centres, qui s'opposent complètement aux lois encadrant les différentes opérations qui entrent dans le champ d'application du centre. Le Conseil de la coordination nationale des Centres régionaux des métiers de l'éducation et de la formation et le Centre d'orientation et de planification de l'éducation dénoncent l'improvisation qui marque la gestion du système de formation sur tous les niveaux. Saâd Dine El Otmani, Chef du gouvernement a présidé la 2ème réunion de la commission interministérielle de suivi de la mise en œuvre du programme gouvernemental, consacrée à l'évaluation de l'avancement de l'Exécutif dans la mise en œuvre de son programme et la définition de la méthodologie appropriée pour surmonter les difficultés rencontrées. Cette réunion s'inscrit dans le cadre des préparatifs pour la présentation du bilan d'étape de l'action gouvernementale devant les deux Chambres du Parlement, prévue lundi prochain, conformément au premier alinéa de l'article 101 de la Constitution, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement. El Otmani a salué, à cette occasion, l'engagement collectif et l'interaction rapide des départements gouvernementaux en vue de l'adoption de cette méthodologie de suivi collectif de la mise en œuvre du programme gouvernemental. Akhbar Al Yaoum A l'instar de la France, le Maroc compte appliquer une taxe sur les bénéfices des GAFA (Google, Facebook, Apple et Amazon), lui permettant de recouvrer 400 milliards de centimes d'impôts. Les géants du digital tirent grand profit du marché marocain via les annonces publicitaires mais sans payer d'impôt, ce qui porte atteinte à la concurrence loyale entre les entreprises nationales et les GAFA. Comme le commerce international, le gouvernement œuvre pour la mise en place d'un cadre réglementaire du numérique à même d'appliquer un système fiscal aux plateformes de Google et Facebook, a souligné El Khalfi dans un point de presse à l'issue du Conseil du gouvernement. Trois mois après le vote au Conseil communal d'Imintanoute par 14 conseillers USFP en faveur du candidat PJD, élu nouveau président de la commune, après le départ de l'ancien président destitué, le Premier secrétaire de l'USFP Driss Lachgar a saisi le tribunal administratif de Marrakech pour faire déchoir 6 conseillers USFP de leur mandat. «Voter contre un candidat USFP constitue un départ volontaire explicite du parti au nom duquel ils se sont portés candidats», a expliqué Lachgar. Al Ahdat Al Maghribia Le gouvernement est intervenu pour contrôler les prix de l'oignon, qui a dépassé les 10 DH, a indiqué Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement. «Les prix ont régressé mais pas comme le souhaiteraient les Marocains», a-t-il précisé. Cette période coïncide cette année avec le début du mois de Ramadan où la demande des ménages augmente, le marché a connu une perturbation due au déséquilibre entre l'offre et la demande, a expliqué, pour sa part, le ministère de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts. Tous ces facteurs ont contribué à l'augmentation des prix de l'oignon. Toutefois, il est prévu que les prix retournent à la normale avec l'entrée progressive de la production de l'oignon de la saison en cours, précise la même source. Les services des ministères de l'agriculture et de la santé renforceraient le contrôle de la production des boissons à base de fruits, qui ont envahi les marchés marocains. Aziz Akhannouch, Moulay Hafid Elalamy et Anas Doukkali, ministres en charge respectivement de l'agriculture, du commerce et de la santé, ont adopté un décret se rapportant à la qualité, et la sécurité sanitaire de certaines boissons commercialisées au Maroc. Ce projet de décret vise à accompagner l'évolution du marché des boissons, notamment avec l'apparition de nouveaux produits, et à se préparer à la forte concurrence consécutive à l'ouverture des frontières. Il a aussi pour objectif de mettre en place un cadre référentiel en vue de faciliter les échanges, tout en préservant les aspects liés à la qualité desdits produits, à la sécurité du consommateur et au devoir de l'informer, ainsi qu'à la légalité des transactions commerciales. Al Massae Les cas d'intoxications alimentaires s'accroissent durant le mois de ramadan, selon des investigations menées par le ministère de la Santé. La Cause ? Le non respect par les restaurants et les points de vente des conditions de la sécurité alimentaire et de l'hygiène. En conséquence, le ministre de la Santé Anas Doukkali a envoyé une note aux directeurs régionaux de la santé leur demandant de renforcer le contrôle et de mettre en garde contre le non respect des conditions d'hygiène. A quelques semaines de l'été, des bulldozers du ministère de l'Equipement ont été dirigés vers des dizaines de cafés restaurants côtiers et des immeubles, transformés en projets touristiques. Après une dernière mise en garde le 18 avril dernier, le ministre a pris cette décision dans le cadre de l'application des décisions de justice pour libérer le domaine public maritime. Les bulldozers ont démoli des cafés établis sur des plages à Tanger, Fnideq, Mediq, Bouznika, Temara et Casablanca. Selon des sources du journal, ces projets touristiques ont été établis par des hommes d'affaires, qui se faisaient procurer des autorisations pour monter des cafés et des restaurants et bien d'autres activités. Bayane Al Yaoum Toutes les parties concernées par le suivi et le contrôle des marchés restent mobilisées et prennent au sérieux la situation des marchés et des prix durant le mois sacré de Ramadan, a assuré le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani. Le ministère de l'Intérieur avait remis en service, depuis trois jours, le numéro vert 5757 dédié à la réception des réclamations et observations des consommateurs concernant toute anomalie constatée sur les marchés, a rappelé El Otmani, ajoutant que la commission centrale et les commissions provinciales de contrôle et de suivi assurent une veille pour détecter toute irrégularité et intervenir en cas de nécessité. Près de 2,506 million de touristes ont visité le Maroc, entre janvier et mars 2019, en progression de 4,1% par rapport à la même période un an auparavant (+4% pour les touristes étrangers et +5% pour les Marocains résidant à l'étranger), selon l'Observatoire du tourisme. Les principaux marchés émetteurs ont connu une hausse en termes d'arrivées en cette période, en particulier, la France (+10%), l'Italie et la Hollande (+8%), l'Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni (+3%), et l'Espagne (+1%), précise l'Observatoire dans sa dernière note sur les statistiques du tourisme au Maroc. Rissalat Al Oumma L'ambassadeur d'Arabie Saoudite au Maroc, Abdellah Ben Saad Al Ghariri, s'est félicité des efforts de réforme initiés par le Maroc dans le domaine de la justice. Au cours d'une entrevue avec le ministre de la justice, Mohamed Aujjar, le diplomate saoudien a mis en avant les progrès et les chantiers initiés à tous les niveaux sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI. Al Ghariri a en outre mis l'accent sur la qualité et la profondeur des relations entre les chefs d'Etat et les peuples des deux pays frères, les qualifiant de « historiques et stratégiques », tout en réitérant la position de son pays en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume, laquelle position constitue l'une des constantes de la politique extérieure du Royaume d'Arabie Saoudite. La résolution 2468 du Conseil de sécurité des Nations unies au sujet du Sahara marocain a mis un terme à l'illusion d'une prétendue responsabilité du « Polisario » dans la zone à l'Est du dispositif de défense, en dénonçant les violations perpétrées par les séparatistes dans cette zone, a affirmé le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. Il existe aujourd'hui des résolutions onusiennes claires prouvant les violations du « Polisario » à l'Est du dispositif de défense, alors que les séparatistes prétendaient qu'il s'agissait de « territoires libérés », a souligné El Khalfi, ajoutant que le « Polisario » et l'Algérie font désormais face aux Nations unis et doivent se conformer à ses résolutions. Al Alam Le Centre national de l'énergie, des sciences et des technologies nucléaires (CNESTEN) s'apprête à produire l'iode 131 radioactif, utilisé pour le diagnostic et le traitement du cancer. Selon des sources bien informées, la production de cette substance commencera avant la fin de l'année. Auparavant, le Maroc importait 80% de ses besoins, ce qui réduirait le prix de vente de cette substance. Grâce au CNESTEN, le Royaume est devenu le troisième pays africain à produire l'iode, après l'Egypte et l'Afrique du Sud. Entre 2015 et 2017, 1,4 million de Marocains ont été en sous-alimentation chronique. Ce chiffre a été révélé par la FAO dans un rapport international. A cause de l'insécurité alimentaire dans le pays, 14,9% d'enfants connaissent un retard de croissance, 2,3% un amaigrissement et 3,1% une maigreur extrême (insuffisance pondérale), tandis que 11,8 souffrent de surpoids, selon une enquête datée de 2011 et citée dans le rapport montre. Aussi selon la même enquête, la prévalence d'anémie chez les filles et les femmes en âge de procréer (15 à 49 ans) est de 36,9%.