La coordination nationale des enseignants recrutés par contrat auprès des AREF a annoncé ce samedi que les « contractuels » ont décidé de suspendre leur grève et de regagner les classes à partir du lundi 29 avril. La décision a été prise à l'issue du conseil national de la coordination, qui a démarré ses consultations dans la nuit du vendredi 26 avril pour les achever dans la journée du lendemain. Finalement et après des heures de pourparlers, marqués par des divisions entre les différentes sections de la coordination, les enseignants grévistes ont décidé de reprendre les cours et regagner leurs classes, lundi 29 avril, comme signe de bonne volonté. La suspension de la grève a été décidée au vote. Ainsi 62 sections régionales ont voté oui pour la reprise des cours le lundi 29 avril contre 11 qui ont voté pour la prolongation de la grève. Said Chaouki, enseignant recruté par contrat et membre de la coordination nationale des enseignants recrutés par contrat, a confié à Hespress Fr, que les enseignants « ont pris cette décision, pour le bien et l'intérêt de l'élève marocain et vu le contexte actuel, c'était la bonne option à choisir et éviter une année blanche pour les élèves, et des sanctions disciplinaires pour les enseignants grévistes ». Toutefois, les enseignants recrutés par contrat ne lâcheront pas l'affaire. Il compte poursuivre leur mouvement de lutte pour faire valoir leur droit, si le département de Said Amzazi ne respecte pas ses engagements. Notre source nous également indiqué qu'un responsable du département d'Amzazi a « félicité les contractuels pour la bonne décision prise dans le sens de la suspension de la grève« . Le responsable a également promis des « négociations avec eux après le 1er mai« , a ajouté notre interlocuteur. Pour rappel, la fédération nationale marocaine des associations des parents d'élèves ainsi que le groupe parlementaire du Parti de l'Istiqlal au parlement, étaient rentrés en ligne dans but de calmer l'atmosphère entre les enseignants et le ministère de l'Education nationale. Ils assureront le rôle d'intermédiaire dans ce bras de fer, qui dure depuis plus de deux mois, ce qui a impacté en premier lieu les élèves et en deuxième lieu le bon fonctionnement des établissements publics au Royaume. Ils avaint dans ce sens invité les enseignants à regagner leur classe tout en respectant les engagements conclus avec le ministère de l'Education lors de la réunion du 13 avril, qui fera de même, dans l'attente de l'organisation d'une seconde réunion entre les deux parties.