Quelque 100 acteurs associatifs en provenance des trois régions du Sud du Royaume bénéficient, du 01 au 03 mars à Laâyoune, d'une session de formation sur la démocratie participative, initiée par le ministère délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile. La formation de trois jours vise à renforcer les capacités des associations pour qu'elles puissent jouer pleinement leur rôle de principaux partenaires dans la mise en œuvre de la démocratie participative et de mieux outiller les bénéficiaires en techniques de présentation de pétitions et de motions aux pouvoirs publics, a indiqué le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. A ce propos, il a relevé que l'objectif est de favoriser la participation de ces acteurs associatifs aux instances de concertation en vue de contribuer à l'implication des citoyens dans la prise de décision publique, ainsi que dans l'élaboration, le suivi et l'évaluation des programmes de développement. Cette session est la dernière étape du programme de partenariat entre le ministère et l'association Chouala pour l'Education et la Culture (ACEC) pour la formation de 600 acteurs associatifs, a fait savoir M. El Khalfi. Mise en œuvre de la Constitution de 2011 Il a, en outre, noté que la tenue de ce genre de formation, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Constitution de 2011 et des lois régissant la démocratie participative, a pour objectif de former les acteurs associatifs dans le domaine des techniques de plaidoirie, particulièrement les mécanismes constitutionnels relatifs aux motions législatives et aux pétitions au niveau national et local. A cet égard, le ministre a fait observer que la réussite du chantier de la démocratie participative requiert une implication collective et une sensibilisation à l'importance de ce processus dans le renforcement du système démocratique et sociétal, notant que le renforcement de la société civile, fondée sur la participation citoyenne et pluraliste, la bonne gouvernance, nécessite notamment la consolidation de ses compétences. Les travaux de cette formation ont été axés notamment sur le cadre juridique des mécanismes participatifs du dialogue et de concertation au niveau territorial et sur la présentation des expériences des instances consultatives territoriales et des expériences relatives à la mise en œuvre du mécanisme de présentation des pétitions aux conseils territoriaux.