La congrégation religieuse affiliée à l'Église catholique a démenti toute expulsion du Maroc, clarifiant que leur départ du monastère du Saint-Esprit à Tanger résulte d'un transfert planifié vers une autre église de la même ville. Stéphane Delavelle, gardien des Franciscains au Maroc, a assuré que les membres de cette communauté n'ont nullement été expulsés par l'archevêque de Tanger, Emilio Rocha. Dans un communiqué rendu public, il a précisé qu'en avril 2022, les Franciscains de la Custodie des Martyrs au Maroc avaient décidé de transférer leur communauté du monastère du Saint-Esprit, relevant de l'évêché de Tanger, vers l'église francophone Notre-Dame de l'Assomption. Ce déménagement n'altère en rien leurs engagements pastoraux au sein du diocèse. Suite à cet accord, il avait été estimé que les travaux de rénovation du nouveau site prendraient entre trois et six mois. En conséquence, les Franciscains avaient informé l'archevêque qu'ils quitteraient le monastère du Saint-Esprit au plus tard le 1er janvier 2025. Cependant, des retards dans la conception des plans et dans la préparation des travaux ont entravé le lancement des rénovations. Parallèlement, la communauté destinée à s'installer au monastère du Saint-Esprit s'apprêtait à arriver. Stéphane Delavelle a déclaré : « Après avoir envisagé la cohabitation avec la nouvelle communauté durant les travaux de rénovation de Notre-Dame de l'Assomption, les Franciscains ont estimé plus juste de céder l'espace à la nouvelle communauté« . Face à ces circonstances, la congrégation a choisi de s'installer temporairement, fin janvier, au monastère du Carmel à Tanger, répondant ainsi à l'invitation des sœurs présentes sur place. Stéphane Delavelle a conclu que « l'archevêque de Tanger n'a à aucun moment expulsé les Franciscains du monastère du Saint-Esprit ni de la cathédrale. Ce départ est une initiative volontaire des Franciscains, motivée par plusieurs contraintes, notamment les retards des travaux, l'arrivée imminente de la nouvelle communauté et l'impossibilité de partager les lieux« .
