Douze ressortissants marocains, dont une jeune femme, ont retrouvé la liberté après avoir été pris en otage par des groupes armés au Myanmar. Ce vendredi 5 juillet, les médias thaïlandais ont rapporté que grâce à l'intervention conjointe de l'Armée royale thaïlandaise (RTA), de l'ambassade du Maroc à Bangkok et de plusieurs organisations non gouvernementales (ONG), ils ont pu être rapatriés en Thaïlande. Retenus depuis un moment déjà dans des centres d'appels à Myawaddy, les douze marocains ont pu traverser la frontière thaïlandaise via le poste de Tak. Ils avaient été attirés par de fausses offres d'emploi dans des casinos avant d'être pris en otage et forcés de travailler pour des gangs locaux. Selon les médias locaux, l'armée thaïlandaise a coordonné avec des organisations humanitaires pour identifier les victimes et leurs conditions de détention, ainsi que pour négocier leur libération avec le propriétaire d'un casino impliqué. Les autorités ont révélé, après avoir interrogé les victimes, que 21 personnes avaient été victimes de cette escroquerie. Dans les détails, sept d'entre elles ont été libérées après que leurs familles ont versé des rançons, tandis que deux ont choisi de rester travailler au Myanmar. Rangsiman Rome, député du parti d'opposition Move Forward et président de la Commission de la sécurité et des affaires frontalières au Parlement thaïlandais, cité par la presse locale, a estimé qu'« il est temps que le gouvernement prenne ce problème au sérieux. Les sauver devrait faire partie de l'agenda national ». Le député a également indiqué que « des mesures doivent être prises pour protéger les gens contre les tromperies de ces gangs », soulignant que « le problème ne se limite pas à la traite des êtres humains, mais inclut également le vol des biens des victimes, la violation de leurs droits et le travail illégal ».