Un groupe de douze Marocains, dont une femme, a été libéré ce vendredi grâce à l'intervention de l'Armée royale thaïlandaise (RTA) et de l'ambassade du Maroc à Bangkok, en coordination avec des organisations locales. Du nouveau dans l'affaire des ressortissants marocains séquestrés par des gangs au Myanmar. Douze Marocains, dont une femme, ont été secouru par l'Armée royale thaïlandaise (RTA) et l'ambassade du Maroc à Bangkok alors qu'ils étaient retenus en otage par des bandes armées au Myanmar. Selon la presse thaïlandaise, les victimes ont affirmé avoir été piégées par de fausses opportunités d'emploi dans des casinos, avant d'être kidnappées et forcées de travailler pour des gangs thaïlandais dans des zones contrôlées par des rebelles birmans. La même source a indiqué que l'armée avait coordonné avec des ONG locales et des agences humanitaires pour identifier les victimes, évaluer leurs conditions de vie et négocier leur libération avec le propriétaire du casino. Après avoir interrogé les victimes, les autorités ont découvert que 21 d'entre elles avaient été escroquées par un gang de centres d'appels, explique la presse locale. Parmi les victimes, sept ont été libérées après que leurs familles ont payé une rançon, tandis que deux des victimes ont choisi de rester au Myanmar pour travailler dans des conditions difficiles. « Il est temps que le gouvernement prenne ce problème au sérieux. Leur sauvetage doit faire partie de l'agenda national », a déclaré Rangsiman, un député du parti d'opposition Move Forward et président de la Commission de la sécurité et des affaires frontalières au Parlement thaïlandais, cité par la presse locale. « Des mesures doivent être mises en œuvre pour protéger les gens contre les escroqueries de ces bandes de criminels », a-t-il ajouté. « Il ne s'agit pas seulement de trafic d'êtres humains, mais aussi de vol des biens des victimes, de violation de leurs droits et d'autres activités illégales. »