Le tribunal de première instance d'Ain Sebaâ à Casablanca a condamné le célèbre animateur radio Mohamed Bousfiha, dit « Momo », à quatre mois de prison ferme, ce mardi 9 avril 2024. En ce qui concerne les deux autres prévenus actuellement en détention provisoire et poursuivis par le parquet, le tribunal a infligé une peine de cinq mois de prison ferme à « Amine. S » et une peine de trois mois de prison ferme à l'accusé « Moustapha ». De plus, le tribunal a rejeté les demandes civiles émanant de la station « Hit Radio ». Devant le tribunal, Momo a formellement nié toute connaissance préalable des personnes en détention qu'il était accusé d'avoir soutenues, affirmant que ses programmes radio « ne visent pas à gagner plus de visibilité et maximiser l'audience, mais à offrir des émissions divertissantes avec des jeux-concours sur divers sujets ». Il est à noter que le parquet du tribunal correctionnel avait initialement placé Mohamed Bousfiha en liberté provisoire moyennant le versement d'une caution de 10 millions de centimes, suite à des accusations d'insulte et de diffusion de fausses informations. Après avoir auditionné les accusés dans cette affaire, le parquet a décidé de poursuivre deux individus pour « invention de crime fictif et outrage à une institution organisée ». Les autorités de sécurité de Casablanca avaient ouvert une enquête suite à la diffusion d'une vidéo virale provenant de la station « Hit Radio ». Dans cette vidéo, un auditeur se plaignait d'un vol de téléphone survenu pendant un appel à la station et critiquait l'absence de réaction des forces de l'ordre face à sa plainte. Les investigations, menées sous la supervision du parquet compétent, ont abouti à l'arrestation des individus impliqués dans l'invention d'un crime fictif, la propagation de fausses nouvelles compromettant la sécurité des citoyens via les plateformes numériques, ainsi que l'outrage envers une institution organisée en divulguant de fausses informations.