a appris de sources bien informées, que la réunion marathon du comité exécutif du Parti de l'Istiqlal lundi soir n'a pas réussi à trancher sur le choix du prochain président du groupe Istiqlali pour l'unité et l'égalité au Parlement. Ce poste, laissé vacant par Nourredine Mediane suite à la crise de l' »enregistrement vocal » et la plainte déposée contre lui par l'ancienne députée de l'Istiqlal Rafia El Mansouri, est l'objet de toutes les attentions au sein du parti. Selon les informations obtenues par Hespress, quatre personnalités éminentes du parti se disputent le rôle de chef de groupe en remplacement de Mediane. Il s'agit d'Omar Hejira, d'Abdessamad Kayouh, de Khadija Zoumi, ainsi que le nouvel entrant, Abdelilah El Bouzidi, membre du comité exécutif du parti. Des sources bien informées ont révélé que le comité exécutif devrait trancher sur ce sujet brûlant avant la session de printemps de l'année législative en cours, prévue pour débuter vendredi prochain. Il est intéressant de noter qu'Abdessamad Kayouh a décliné l'offre de présider le groupe à la chambre des représentants, malgré l'insistance de certains parlementaires et du secrétaire général, Nizar Baraka. Ce refus ouvre la voie à Omar Hejira pour occuper le poste, celui-ci étant le candidat le plus probable. D'autant plus que Khadija Zoumi, la troisième candidate à la présidence du groupe parlementaire, aspire à un poste ministériel dans le remaniement gouvernemental attendu pour remplacer Aawatif Hayar, actuellement à la tête du ministère de la Solidarité, de l'Insertion sociale et de la Famille. Toutefois, une surprise pourrait être en vue avec l'apparition du nom d'Abdelilah El Bouzidi, député et membre du comité exécutif du parti. Certains estiment qu'il pourrait réussir à obtenir la confiance du comité exécutif pour prendre en charge cette mission délicate, surtout dans le contexte actuel traversé par le parti et son groupe parlementaire suite à la crise de l' »enregistrement vocal » de Noureddine Mediane. Pendant ce temps, Nourredine Mediane, président sortant du groupe, a assisté à la réunion à distance, mais n'a pas pris la parole. La réunion du comité exécutif a évité d'aborder le sujet épineux de l' »enregistrement vocal« , laissant planer le mystère sur les prochaines étapes. Il convient de rappeler que la majorité gouvernementale, lors d'une réunion tenue le jeudi 4 avril, a apporté son soutien à la candidature de Rachid Talbi Alami à la présidence de la Chambre des représentants au cours de la deuxième moitié de la législature actuelle. De con côté, le Secrétariat général du Parti de la Justice et du Développement (PJD) a décidé, à la majorité, de proposer le Dr. Abdellah Bouanou, au nom du parti, pour présider la Chambre des représentants lors de la seconde moitié de la législature en cours, afin de témoigner clairement de la position du parti concernant ce processus électoral.